L’économie et la politique s’invitent au petit-déjeuner quotidien

L’économie et la politique s’invitent au petit-déjeuner quotidien
L’économie et la politique s’invitent au petit-déjeuner quotidien

L’actualité économique, judiciaire et politique constitue le centre d’intérêt privilégié des quotidiens reçus par l’APS mercredi.

Un juge du parquet financier a rendu une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise “si les activités des sociétés Tida et Itta sont compatibles avec le contrat” ​​qu’elles ont signé avec le Programme des Domaines communautaires d’agriculteurs (PRODAC), annonce Libération .

C’est la nouvelle étape d’une information judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, ancienne coordinatrice du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat d’arrêt depuis novembre dernier pour fraude présumée sur fonds publics, faux et usage de faux en écriture privée, blanchiment d’argent, etc.

Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.

« Le juge financier cherche notamment à savoir s’il existe ou non un délit de surfacturation », précise précisément Source A.

Le même journal ajoute que l’objectif de l’ordonnance rendue par le magistrat est également de savoir “si les sociétés Tida et Itta sont capables ou non d’exécuter le contrat” ​​qui leur a été attribué par PRODAC.

« Connexions douteuses »

La source A parle d’une « décision forte du juge financier ». L’Observateur considère qu’il s’agit là d’une « évolution importante » dans « l’affaire PRODAC ».

Il annonce qu’un comptable a été désigné par un juge d’instruction pour « clarifier les zones d’ombre liées au détournement de fonds publics estimé à plus de 682 millions de francs CFA ».

Le journal EnQuête révèle des « connexions douteuses » chez Air Sénégal. « Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est à son tour accusé de conflit d’intérêts et de ‘fautes graves’ liées à la gestion de la compagnie », déclare le même journal.

Il affirme avoir tenté en vain de contacter l’intéressé pour obtenir sa version des faits en cause.

“Sangomar dépasse les attentes”, titre L’As, à propos de la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.

La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus que la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a indiqué mardi le ministère de l’Agriculture. Énergie, pétrole et mines.

« Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique », note L’As.

Le Quotidien revient sur les divergences apparues au sein de Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté la nomination de certaines personnalités à des postes de responsabilité.

« Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, devient sa propre faiblesse », lit-on dans Le Quotidien.

“C’est comme s’il devait y avoir un […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses militants », ajoute-t-il.

Un membre du Forum Civil – une organisation indépendante – interrogé sur les divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une « crise de confiance » entre les deux partis.

« De la fermeture à la déchirure »

“Non seulement la diplomatie est un domaine réservé au président de la République, mais le parallélisme des formes ferait que c’est le chef de l’Etat sénégalais qui répond à son homologue français.” Par ces mots, WalfQuotidien relaie une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire tenu par son actuel successeur, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.

Selon Emmanuel Macron, la et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises situées sur le territoire sénégalais.

M. Sonko soutient que le départ annoncé des militaires positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’Etat sénégalais.

« De la fermeture à la déchirure », note Le Soleil, faisant allusion à la polémique qui a suivi la décision du Sénégal de fermer avant la fin de cette année les bases militaires étrangères sur son territoire.

Le Soleil souligne que « les pages de l’histoire de la présence militaire française se tournent ». « J’ai mal dans certains cas. Pour preuve, la dernière escarmouche verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron », observe-t-il.

“Quand le Sénégal recule”, titre Sud Quotidien, à propos de la “rationalisation” annoncée de l’adhésion aux partis politiques.

Il rappelle que « la question de la rationalisation des partis politiques et de leur financement […] s’est toujours heurté à des divergences presque irréconciliables.

« C’est une Arlésienne de la vie politique sénégalaise », lit-on dans Le Soleil, selon qui il existe 348 partis politiques au Sénégal.

 
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