La décision du tribunal a été réservée jusqu’au 14 février.
Publié le 01/07/2025 19:42
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Six mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende ont été requis, mardi 7 janvier, au tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) contre le député LFI Sébastien Delogu, soupçonné de « violences intentionnelles » lors du blocage d’un lycée de Marseille contre la réforme des retraites en 2023, rapporte « Ici Provence ».
Les faits remontent à mars 2023, devant le lycée Saint-Exupéry de Marseille. Sébastien Delogu est soupçonné d’avoir agressé le proviseur adjoint et un CPE en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites. Pour justifier ses réquisitions, le parquet a avancé “le manque de reconnaissance des accusés, les conséquences pour les victimes traînées dans la boue et la nécessité de donner l’exemple lorsqu’un élu met en avant son écharpe tricolore”.
Mardi devant le tribunal, le député LFI a expliqué qu’il avait lui-même été agressé et a nié avoir donné des coups de pied au CPE et à son directeur adjoint. Par ailleurs, les images de surveillance du lycée, diffusées lors de l’audience, n’ont pas permis d’identifier formellement le député LFI.
Le député a également contesté les insultes mais a reconnu avoir », a haussé le ton après avoir vu un élève ceinturé puis traîné au sol par un adulte. J’étais là pour trouver un consensus. Permettre aux étudiants manifestants de pouvoir remorquer devant le lycée sans le bloquer. La défense a même plaidé « un procès politique avec une frénésie médiatique ». L’avocat des parties civiles a, pour sa part, souligné « le préjudice psychologique subi par des clients honnêtes et fidèles dont le sens du service public ne fait aucun débat. » La décision du tribunal a été réservée jusqu’au 14 février.