“Pour un mot, un regard”, explique l’avocat de la famille

“Pour un mot, un regard”, explique l’avocat de la famille
“Pour un mot, un regard”, explique l’avocat de la famille

Un homme de 66 ans, qui faisait du vélo à Leernes (Fontaine-l’Évêque), est décédé la semaine dernière. La police a depuis procédé à deux arrestations.

Un cycliste de 66 ans a perdu la vie la semaine dernière à Leernes (Fontaine-l’Évêque) après avoir été victime d’un coup de feu. L’homme circulait à vélo rue du Cimetière lorsqu’il a reçu une balle dans la tête.

Une enquête a été rapidement ouverte pour tenter de faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Selon les informations recueillies par notre rédaction ce mardi, nous avons appris que deux arrestations ont eu lieu il y a quelques jours. Ce sont deux jeunes adultes.

Le parquet de Charleroi a réagi : “Nous ne pouvons affirmer à ce stade de l’enquête l’existence d’une contestation ou d’une altercation ayant été à l’origine de la fusillade du cycliste.” Les premiers éléments de l’enquête montrent qu’il n’existe aucun motif réel pour justifier cet acte de violence.

« Je ne peux pas vous dire grand-chose, mais d’après ce que je sais et ce qui me vient, ce ne serait pour rien. C’est d’autant plus horrible. Ce serait pour un mot, pour un regard… Qu’est-ce que j’en sais ? C’est monstrueux.nous a confié Yves Demanet, avocat de la famille de la victime.

La veuve de la famille est maintenant dans un « incompréhension totale ». Selon lui, le défunt venait de prendre sa retraite. « Une nouvelle vie leur était offerte. En le tuant, on a tué un mari, un père, un grand-père, un citoyen… qui avait le malheur de faire du sport sur son vélo en toute tranquillité. Il n’a rien demandé à personne, il n’a dérangé personne. »déplore l’avocat de la famille.

La famille espère obtenir des réponses, savoir pourquoi ce drame s’est produit. « Cette dame, et le reste de sa famille, ne comprennent pas pourquoi une vie a été enlevée de cette façon. »

L’arme de chasse abandonnée

La Police Judiciaire Fédérale (PJF) de Charleroi a pu mener son enquête efficacement grâce notamment aux caméras ANPR et Zoller (téléphonie). Travail rapide et efficace mis en valeur par l’avocat de la famille de la victime. « À l’heure où nos palais s’effondrent, la justice fonctionne toujours. Vous disposez d’un juge d’instruction efficace, efficient, aussi discret qu’efficace. Vous avez des enquêteurs de la police fédérale efficients, efficaces qui ont mis de leur temps et de leur énergie pour trouver des réponses à ce qui s’est passé. Et en plus, que ce soit la police locale ou fédérale, ils étaient d’une empathie et d’une humanité extraordinaires (…) Ils étaient inquiets. à propos de la veuve, ils sont restés en contact avec elle. Tout en respectant la confidentialité de l’enquête, ils ont dit ce qu’ils pouvaient lui dire pour répondre à son immense désarroi. C’est un caractère humain qu’il faut souligner.

L’accident de chasse a été évoqué par le maire de la commune. Mais cette hypothèse a été rapidement balayée, notamment par “l’absence de déformation crânienne”dit-il. “Nous avons imaginé un tir de calibre lent et peu efficace, ce qui excluait un fusil de chasse qui a des effets beaucoup plus traumatisants, puisque le but de la chasse est de tuer, et donc il y a un facteur de déformation qui est très important, surtout sur un humain. crâne Ici, on sait par des tests et des travaux connus des spécialistes, que lorsqu’il n’y a pas de lésions extrêmement traumatisantes, ce sont des petits calibres, c’est-à-dire. arme de poing ou d’épaule.

Toutefois, des questions subsistent, notamment quant à l’origine de l’arme utilisée pour tuer le sexagénaire.

Le fontaine-évêque de Leernes enquête sur un cycliste décédé

 
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