Publié le 7 janvier 2025 à 13h06 / Modifié le 7 janvier 2025 à 13h12
10 minutes. en lisant
La nouvelle du décès de Jean-Marie Le Pen, annoncée par sa famille à l’AFP, aura embarrassé beaucoup de monde. Les journalistes français d’abord, car il est mal vu de dire du mal des morts. La droite de certains titres français permettra peut-être des éloges encore impossibles il y a quelques années, mais d’autres devront jongler avec les mots pour ne pas être trop durs. Plus proche que jamais du pouvoir, la direction du parti que le défunt a créé doit elle-même s’en soucier, car ce n’est pas tous les jours qu’il faut enterrer le fondateur d’un mouvement politique aussi important sans pouvoir lui faire un éloge suffisant.
Cet épisode en rappelle un autre, celui du « jubilé FN/RN » d’octobre 2022. Mis à part la très sobre conférence officielle organisée par le groupe parlementaire du Rassemblement national (RN) pour célébrer les 50 ans du parti sous le titre « De l’espoir ». au pouvoir », Jean-Marie Le Pen allait organiser sa propre fête officieuse, à Montretout, le domaine privé qui abritait son hôtel particulier en proche banlieue parisienne. Les ambitions de ce parti avaient été drastiquement réduites. Et la conférence aura été très académique, rien de festive, plutôt une occasion d’asseoir la nouvelle institutionnalisation du parti. Sans Jean-Marie Le Pen.
Envie de lire tous nos articles ?
Pour CHF 29.- par mois, profitez d’un accès illimité à nos articles, sans engagement !
je m’abonne
Bonnes raisons de s’abonner au Temps :
- Accès illimité à tout le contenu disponible sur le site.
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l’application mobile
- Plan de partage de 5 articles par mois
- Consultation de la version numérique du journal à partir de 22h la veille
- Accès aux suppléments et à T, le magazine Temps, au format e-paper
- Accès à un ensemble d’avantages exclusifs réservés aux abonnés
Vous avez déjà un compte ?
Se connecter
Actualités-Suisse