Le tribunal de Saint-Louis a rendu son verdict ce lundi dans le cas des 81 personnes interpellées lors des violences qui ont marqué la campagne électorale anticipée des législatives.
Parmi les prévenus, trois individus ont été reconnus coupables de maintien de l’ordre illégal, de possession d’armes blanches, de violences et de vol. Ils ont été condamnés à trois ans de prison.
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Pour les autres prévenus, les peines ont été variées : certains ont été condamnés à deux ans de prison, dont six mois, tandis que d’autres ont écopé de peines plus légères, allant de six mois avec sursis à trois mois avec sursis. Par ailleurs, le procès contre Bassirou Diop, décédé le 7 décembre, a été déclaré éteint.
Cependant, la majorité des accusés ont bénéficié d’un abandon des charges. En effet, 55 prévenus ont été libérés et ont retrouvé leur liberté. Ce verdict clôt une affaire qui a suscité une intense attention dans un contexte politique tendu. La justice semble avoir voulu équilibrer fermeté et indulgence selon les responsabilités établies.
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