La première tentative de renflouement du navire échoué sur le fleuve Saint-Laurent depuis la veille de Noël n’a pas été concluante. Si l’opération se poursuit samedi, les experts exploreront plutôt d’autres options pour renflouer le bateau.
Publié à 10h10
Mis à jour à 11h26
La première tentative de renflouement du navire échoué sur le fleuve Saint-Laurent depuis la veille de Noël n’a pas été concluante. Si l’opération se poursuit samedi, les experts exploreront plutôt d’autres options pour renflouer le bateau.
Le navire MV MACCOA est stationnaire sur le fleuve Saint-Laurent depuis quatre jours en raison d’une panne de courant généralisée de cause inconnue. A bord, un équipage d’une vingtaine de personnes est toujours là.
« Les opérations [de vendredi]qui s’est poursuivi jusqu’au soir, n’a pas amélioré de façon significative l’état du navire pour permettre un renflouement», a expliqué le porte-parole de Pêches et Océans Canada, samedi matin, par courriel. “L’armateur et d’autres experts exploreront d’autres options pour décharger une partie de la cargaison afin de faciliter le renflouement du navire”, a-t-elle poursuivi.
La décision de ne pas poursuivre la tentative de renflouement a été prise vendredi soir.
La GCC avait été informée d’une panne généralisée d’électricité sur le navire vers 1h15 dans la nuit du 24 décembre. « Selon les informations reçues, il n’y a aucun blessé à bord, aucun dommage à la coque du navire et aucune pollution. observé », a assuré l’organisation. Le navire, un vraquier de 185 mètres de long et 24 mètres de large, se dirigeait vers Waterford, en Irlande, selon le site mondial de renseignement sur le suivi des navires.
Dans la soirée, des générateurs, des systèmes de chauffage et d’autres fournitures ont été livrés à l’équipage. Peu de temps après, l’électricité a été rétablie à bord. Un hélicoptère de la GCC a également été déployé pour surveiller la situation, mais aussi pour confirmer l’absence de pollution.
« La position du navire échoué n’a aucun impact sur le trafic maritime ; cependant, un avis de vitesse lente pour les navires passant à proximité est en place dans la zone », conclut l’organisation.
Les jours s’accumulent
Mercredi, plusieurs experts sont montés à bord du navire pour aider à élaborer un plan de renflouement. L’incident s’étant produit en pleine période des Fêtes, l’opération est un peu plus complexe, car la GCC a précisé qu’elle devait combiner la disponibilité des différents partenaires de l’organisation en mesure de remédier à la situation.
Jeudi, Pêches et Océans Canada a assuré que l’équipage à bord se portait toujours bien, et que de fréquents survols aériens confirmaient toujours l’absence de pollution.
Vendredi, un officier de l’équipe d’intervention environnementale et de risques maritimes de la Garde côtière canadienne se trouvait à bord du navire pour tenter de renflouer le bateau. Trois remorqueurs du Groupe Océan ont également participé aux efforts de renflouement du bateau. Les opérations ont également été surveillées à l’aide de drones et d’un hélicoptère.
Avec La Presse Canadienne
