Publié le 28 décembre 2024 à 16h09 / Modifié le 28 décembre 2024 à 17h26
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Quel lien pourrait-il y avoir entre les marées noires qui se déversent actuellement sur les plages russes et ukrainiennes de la mer Noire et un câble électrique sous-marin coupé dans la Baltique le jour de Noël ? Si les soupçons des garde-côtes finlandais se confirment, ces deux incidents survenus aux deux extrémités du continent européen pourraient bien être l’œuvre de navires appartenant à ce qu’on appelle communément la « flotte fantôme » russe. Un terme qui désigne essentiellement les pétroliers, souvent très vétustes et immatriculés sous pavillon de complaisance, qui permettent à Moscou de contourner les sanctions sur la vente de ses hydrocarbures. Et contre lequel Bruxelles et Washington menacent régulièrement de sévir, sans grand résultat pour l’instant.
Ainsi, il y a une dizaine de jours, deux pétroliers fluviaux, le Volgoneft et le Volgograd, chargés à ras bord de carburant destiné à l’armée russe en Ukraine, ont coulé à la suite d’une tempête dans le détroit de Kertch, qui relie la mer Noire à la mer d’Ukraine. Azov, provoquant une marée noire sans précédent sur les rivages de ces deux mers fermées. Les deux navires, peu adaptés à la navigation maritime, notamment par gros temps, avaient été fabriqués respectivement en 1969 et 1973 ; Selon Kyiv, ils faisaient partie de la flotte fantôme russe.
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