L’engagement de l’Institution dans une telle démarche est jugé « essentiel » et répond à un devoir de vigilance et de responsabilité face aux risques stratégiques et extra-financiers, avec un objectif commun de contribuer à une transition juste vers une économie bas carbone, et le développement socio-économique durable. “L’ANGSPE veille à la mise en œuvre des engagements environnementaux, sociaux, sociétaux, éthiques et de bonne gouvernance de l’État actionnaire et veille à la mise en œuvre de ces engagements sur l’ensemble du portefeuille avec des objectifs de performance, de résilience et de responsabilité précis et mesurables », explique l’institution.
Le Stratégie RSE Ce projet sera élaboré sur la base d’une étude qui sera commandée, ce 30 décembre, pour un montant de 1,8 millions de dirhams. L’étude analysera l’alignement de la stratégie globale, des missions et des activités de l’ANGSPE avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et dresser une cartographie des parties prenantes de l’ANGSPE (internes et externes) en plus d’assurer un référentiel des bonnes pratiques en matière de RSE (périmètre : souverains, agences et établissements de l’État, etc.).
Il s’agit également d’établir une double matrice de matérialité sur le périmètre de l’ANGSPE avec une approche qualitative et quantitative (entretiens, focus groupes, ateliers…) et de proposer un plan d’action RSE opérationnel et détaillé basé sur les livrables des étapes précédentes. Le tout accompagné de la formalisation des engagements RSE de l’État actionnaire dans le cadre d’un Charte RSE et Politiques ESG adossé à la charte RSE, en déclinaison du plan d’actions établi, par enjeux stratégiques (politique genre et non-discrimination, politique environnement, politique RSS, politique de gestion responsable des restructurations, politique d’engagement sociétal, politique d’achats responsables, etc.).
Rappelons que le périmètre de l’ANGSPE est composé de 15 établissements publics, 35 entreprises publiques et 7 participations publiques, opérant dans des secteurs très variés et en interaction avec tous les secteurs de l’économie nationale. Compte tenu des filiales et participations détenues, ce périmètre représente 322 entités organisées autour des cinq secteurs d’activité. Il s’agit de « énergie, eau et industrie », « infrastructures, mobilité et logistique », « aménagement du territoire et activités immobilières », « banques, fonds d’investissement et finance » et « numérique, numérique et transformation ».
