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Effraction au bureau du président, un ancien ministre de la Défense tente de se suicider

Effraction au bureau du président, un ancien ministre de la Défense tente de se suicider
Effraction au bureau du président, un ancien ministre de la Défense tente de se suicider
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L’ancien ministre sud-coréen de la Défense Kim Yong-hyun lors d’une conférence de presse au Pentagone à Washington le 30 octobre 2024. SAUL LOEB/AFP

Le chaos politique continue en Corée du Sud : la police a déclaré mercredi 11 décembre avoir été empêchée de perquisitionner les bureaux du président Yoon Suk Yeol, impliqué après sa tentative d’imposer la loi martiale il y a une semaine. La police a déclaré ce matin qu’un « équipe spéciale d’enquête » J’avais « a mené des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à l’Agence de la police métropolitaine de Séoul et au Département de sécurité de l’Assemblée nationale ».

En milieu d’après-midi, un porte-parole a expliqué à l’Agence -Presse (AFP) que les enquêteurs étaient parvenus à “il est entré dans la fonction publique” du complexe. “Cependant, nous ne pouvons actuellement pas entrer dans le bâtiment principal en raison des restrictions d’accès imposées par les agents de la sécurité présidentielle”il a ajouté.

Plusieurs heures après le début de la confrontation, a indiqué la police mercredi soir. “L’équipe d’enquête spéciale continue actuellement de discuter de la saisie et de la perquisition du bureau présidentiel. [avec le personnel de la présidence et la sécurité] ». Le Parti démocrate (PD), principal parti d’opposition, a prévenu qu’il porterait plainte pour insurrection contre ces services s’ils continuent à entraver l’application de la loi.

«Quelle fonction présidentielle [le personnel] et les services de sécurité protègent actuellement, ce n’est pas le chef de l’Etat, mais un rebelle”» a déclaré Jo Seung-lae, porte-parole du député et du PD.

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Le président Yoon Suk Yeol a stupéfié le pays en imposant de manière inattendue la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d’être contraint de l’abroger six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue. Il a depuis échappé de peu à une motion de révocation soumise au vote de l’Assemblée nationale, sauvée par son parti. Mais la principale force d’opposition, le PD, a fixé un deuxième vote en ce sens samedi 17 (9 heures à Paris), a indiqué à l’AFP un porte-parole.

Si huit députés du Parti du pouvoir populaire (PPP) de Yoon soutenaient cette nouvelle motion, elle pourrait être adoptée. Dès la première tentative, le 7 décembre, seuls deux élus ont voté en faveur de la motion. Depuis mardi, trois autres ont également annoncé qu’ils feraient de même.

Tentative de suicide

Mercredi, les autorités ont rapporté que l’ancien ministre de la Défense en charge au moment de la brève loi martiale, Kim Yong-hyun, avait tenté de se suicider en détention, quelques minutes avant son arrestation formelle rendue possible par l’émission d’un mandat d’arrêt contre lui.

Accusé d’avoir joué un rôle “indispensable lors d’une rébellion” et engagé à « abus de pouvoir visant à entraver l’exercice des droits »il était déjà en détention depuis dimanche, mais un mandat d’arrêt était nécessaire pour la prolonger. Le ministère de la Justice et un responsable de la prison lui ont assuré qu’il allait bien.

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“L’entière responsabilité de la situation incombe uniquement à moi”Kim Yong-hyun a déclaré mardi, dans un communiqué envoyé par ses avocats. Visé par une enquête insurrectionnelle, l’impopulaire président Yoon, 63 ans, est interdit de quitter le territoire, tout comme ses anciens ministres de la Défense et de l’Intérieur et commandant de la brève loi martiale. Deux hauts responsables de la police ont également été interpellés mercredi matin, selon l’institution.

La première réaction de la Corée du Nord

Pour la première fois, les médias d’État nord-coréens ont également réagi très tôt à la situation. L’acte « La marionnette choquante Yoon Suk Yeol, confrontée à une destitution et à une crise gouvernementale, déclarant soudainement un décret de loi martiale et brandissant sans hésitation les fusils et les couteaux de sa dictature fasciste, a fait des ravages dans toute la Corée du Sud »ils ont écrit.

Yoon, constamment battu par une Assemblée nationale largement alignée sur l’opposition, avait justifié sa décision d’imposer la loi martiale par le désir de protéger la Corée du Sud des « Forces communistes nord-coréennes » E« éliminer les éléments hostiles à l’État ».

Des hélicoptères et des soldats ont été déployés au Parlement pour empêcher les députés de s’y rassembler et de voter pour révoquer son décret. Mais 190 d’entre eux ont réussi à y entrer et à adopter à l’unanimité la fin de cet état d’exception.

Kim Yong-hyun a été accusé par les députés de l’opposition d’avoir ordonné l’envoi de drones dans la ville de Pyongyang, apparemment pour créer un casus belli avec le Nord, qui servirait de prétexte à la proclamation de la loi martiale.

Manifestation devant l’Assemblée nationale

Des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant l’Assemblée nationale, chantant des chansons de K-pop tout en brandissant des bâtons lumineux colorés et des pancartes appelant à la dissolution du PPP. “ceux qui soutiennent l’insurrection”.

Mardi, un groupe de travail du PPP a proposé une feuille de route pour la destitution du président. Elle s’attend à ce que Yoon Suk Yeol démissionne en février ou mars, avec une nouvelle élection présidentielle en avril ou mai. Ce plan n’a pas encore été accepté par l’ensemble du PPP.

Même si tel était le cas, il est peu probable que l’opposition abandonne sa tentative d’évincer Yoon. Selon le PPP, le président a laissé la gouvernance à son parti et au Premier ministre Han Duck-soo. « Malgré mon opposition continue à la déclaration de la loi martiale (…), En fin de compte, je n’ai pas pu l’arrêter.ce dernier a expliqué dans un communiqué mercredi “Sincèrement désolé.”

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Le monde avec l’AFP

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