irrésistible, Paris règne face à l’Olympiakos et reste en tête

irrésistible, Paris règne face à l’Olympiakos et reste en tête
irrésistible, Paris règne face à l’Olympiakos et reste en tête

Le Paris Basketball a battu l’Olympiakos d’Evan Fournier à Athènes ce vendredi, lors de la 14e journée de l’Euroligue. Dixième victoire consécutive pour le leader parisien.

C’est fou. Nous n’avons plus les mots. Le Paris Basketball s’est imposé sur le parquet de l’Olympiakos ce vendredi, à Athènes (90-96), lors de la 14e journée de l’Euroligue. Et ce malgré un 22-0 pour Evan Fournier (25 pts), Sasha Vezenkov (18 pts) et compagnie dans le quatrième quart--. Dixième victoire consécutive pour les hommes de Tiago Splitter, nouveaux venus dans la compétition reine et qui ne cessent de surprendre. 21 points pour TJ Shorts, qui a honoré son titre de MVP de novembre, et 20 pour Nadir Hifi. Exceptionnel. Avec un bilan de 11 victoires et 3 défaites, les Parisiens occupent seuls la tête du classement devant Fenerbahçe (10 victoires, 4 défaites) et un trio emmené par Monaco (9 victoires, 5 défaites), grand vainqueur de l’Alba Berlin ( 100-80), plus tôt dans la soirée. L’Olympiakos et le Bayern sont à égalité avec l’ASM.

Paris a survécu à ses 19 revirements avec notamment ses 15 rebonds offensifs. Et bien sûr le talent de la ligne arrière, Shorts en tête. “C’est une autre grande victoire. Dans un tel environnement, les fans, les rosters qu’ils ont… Tout le monde a élevé son niveau. Même si c’était dur à la fin, nous sommes restés ensemble et nous avons réussi à l’emporter.», savoure le dirigeant américain, sur Réussir. Du haut de ses 75 mètres, beaucoup doutaient de ses capacités à briller en Euroligue. “J’espère qu’ils regardent. Ils continueront à douter mais je n’écoute pas ce bruit. “Je me concentre sur moi-même et sur ma famille, je vais juste continuer à pousser, à avancer et à leur prouver qu’ils ont tort”, il glisse.

Un short TJ ? Oublie sa taille, c’est un géant

Tiago Splitter, entraîneur du Paris Basketball

Tiago Splitter n’a pas besoin d’être convaincu. “Oubliez sa taille, c’est un géant. C’est le leader de cette équipe. Il guide le groupe. Il n’a jamais peur. Un sacré joueur», salue l’entraîneur brésilien, débutant comme numéro 1 sur un banc après plusieurs expériences comme adjoint. « Dix victoires d’affilée ? C’est spécial, c’est sûr… L’équipe a été extraordinaire, ils sont restés ensemble, ils sont humbles, ils n’ont pas d’ego. Ils se battent à chaque match comme si c’était le dernier. Je suis fier d’eux », il savoure. Et d’ajouter les clés de ce rythme effréné et de cette intensité : «D’abord, il faut travailler à l’entraînement, les joueurs s’y habituent et on essaie toujours de faire mieux. Nous avons beaucoup de joueurs explosifs, peut-être un peu plus petits, mais ils peuvent jouer à un rythme élevé et faire preuve de beaucoup de altruisme.

La présence de Hayes près du cercle, Shorts dans ses ouvrages, une pression défensive énorme… Début de match idéal pour les visiteurs (0-4, 3-7), qui ont pris le large après des gains de Hifi et Sy (5-13). - mort de l’Olympiakos, qui progressait en termes de pression défensive, et Fournier égalisait sur une action à quatre points (13-13). 9 points pour le détonateur français du Pirée dans le premier quart--, 8 pour Vezenkov, qui a pris le relais. Mais Paris a tenu bon (21-21, fin du 1er QT) et l’Olympiakos n’a pas répondu à Shorts (21-25, 23-30). Le seul inconvénient du leader de la poche jusqu’à présent sont ses deux fautes. La défense hyper-agressive de l’Olympiakos fait dérailler Paris, qui multiplie les turnovers (31-32). Les locaux ne parvenaient cependant pas à prendre l’avantage, les munitions étant gaspillées aux abords du cercle (31-36). Dorsey a fait parler sa classe (36-36), mais Paris repartait en force (41-49). On n’est plus surpris, mais c’est fou. Le staff de l’Olympiakos à fleur de peau. La salle tendue (44-49 MT).

Le public grec et le personnel avaient de quoi être heureux. Branchés sur 220 volts, les Parisiens démarrent encore plus fort la seconde période, comme des chiens, affamés, sans jamais lâcher, toujours en poussant (47-62, puis 49-65). Symbole ? Ward, un guerrier. “Mettez la Tour Eiffel sur le port du Pirée», exclaimed Ali Traoré, on Réussir. Difficile de ne pas s’enthousiasmer… Sauf qu’au mal nommé Stade de la Paix et de l’Amitié, chaque « run » des locaux se transforme en ouragan (54-65). Hifi de calmer le public grec bouillant en allant gratter deux lancers (54-67). Mais les arbitres ne les ont pas accordés facilement aux rookies parisiens… Vezenkov, de son côté, a été davantage favorisé par les arbitres, qui ont tout de même été obligés de faire une passe antisportive à McKissic (58-70). Et Ouattara dans le coin (58-73, puis 60-73 à la fin du 3e QT).

Un terrible 22-0, mais…

Près de deux minutes de jeu dans le quatrième quart-- avant les premiers points, un tir gagnant de Ward (60-76). Manqué par l’Olympiakos, le regard de Shorts, Ward à l’arrivée (60-78). - mort de l’Olympiakos. Mais encore Paris pour creuser l’écart (60-80). Époustouflant. Fournier pour arrêter l’hémorragie (63-80), et lancer la furia grecque. Paris a perdu. Les ballons perdus tombent à nouveau en cascade. La salle en feu. Le début d’un 20-0 (80-80).

Encore un ballon perdu et Williams-Goss lance pour donner à l’Olympiakos son premier avantage… du match (82-80). A longue distance, la Hifi a mis fin à cette terrible série, ce trou noir (82-83). Les shorts l’ont imité (82-86). Air. Vezenkov serein aux lancers (84-86). Williams-Goss en vitesse (86-86). Dernière minute. Flotteur manqué du short. Rebond arraché par Lo et du coup fatal, trois points (86-89). « L’heure des Cojones » pour le champion du monde allemand, auteur de huit points. 20 secondes pour jouer. Faute rapide sur Fournier (87-89). Panier facile de Jantunen dans la foulée (87-91) et grosse frappe énorme de l’exceptionnel Fournier (90-91). Lo aux lancers (90-93). Il reste encore 5”7 à jouer. Et la perte de balle de Fournier, avec le panier de Hifi comme point d’orgue du spectacle (score final 90-96). Victoire folle pour une équipe qui ne l’est pas moins. Un véritable exploit face à une centrale de l’Euroligue, certes privée de ses pivots Wright et Fall, mais un exploit néanmoins. Un de plus.

 
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