La classe politique française a été indignée par la conclusion par la Commission européenne de l’accord commercial visant à supprimer la majorité des droits de douane entre l’UE et les pays sud-américains du Mercosur.
L’Europe a salué vendredi son accord avec le Mercosur. Mais la France continue de se battre, tant bien que mal, pour s’opposer au traité de libre-échange perçu comme une menace pour sa souveraineté alimentaire et agricole. Et si certains, comme le chancelier allemand Olaf Scholz, se sont immédiatement félicités, d’autres en France ont adopté un ton beaucoup plus critique.
A commencer par Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur démissionnaire. « Aujourd’hui, ce n’est clairement pas la fin de l’histoire. Ce qui se passe à Montevideo ne constitue pas une signature d’accord mais simplement la conclusion politique de la négociation. Cela n’engage que la Commission, pas les États membres »a tonné le ministre de Michel Barnier, Premier ministre démissionnaire, qui s’était battu pour repousser au maximum les échéances de l’accord.
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Impasse politique
La signature ne vaut pas ratification mais quand Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne,…
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