Le niveau des étudiants français en mathématiques et en sciences est inférieur à la moyenne de l’OCDE mais continue de baisser, selon une étude internationale

Pour les mathématiques, selon cette étude, la est classée dernière de l’Union européenne pour le CM1 et avant-dernière pour la 4e.

Publié le 12/04/2024 10:03

- de lecture : 3min

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Les filles échouent plus que les garçons en mathématiques, notamment en France, selon l’Organisation internationale indépendante pour l’évaluation de l’éducation Timss (photo d’illustration). (PHILIPPE RENAULT / MAXPPP)

Le niveau des étudiants français en mathématiques et en sciences est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, mais continue de baisser. C’est ce que révèle le dernier classement de l’Organisation internationale indépendante pour l’évaluation de l’éducation Timss (Tendances de l’étude internationale des mathématiques et des sciences) pour l’année 2023, publié mercredi 4 décembre. Depuis 1995, cette enquête s’intéresse tous les quatre ans aux niveaux du CM1. et les élèves de 4e année dans les pays de l’UE et de l’OCDE.

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En mathématiques, selon cette étude, la France est classée dernière de l’Union européenne pour le CM1. Elle est avant-dernière pour la 4ème. Mais la baisse du niveau des étudiants français que l’on constate depuis les années 1990 semble s’arrêter. L’écart avec les meilleurs pays (Singapour, Taiwan, Corée du Sud) est globalement le même qu’en 2019. Il y a quatre ans, les élèves français de 4e en 2019 affichaient le niveau des élèves de 5e de 1995 en mathématiques.

Dans le détail, l’étude Timms révèle deux éléments intéressants. En CM1, l’écart entre garçons et filles se creuse aussi bien en mathématiques qu’en sciences. En mathématiques, il n’est pas loin de doubler en quatre ans. Cet écart était de 13 points en 2019, il est passé à 23 points quatre ans plus tard. Si cette tendance est perceptible dans d’autres pays, c’est en France que cette prévalence des garçons est la plus marquée dans la zone Union européenne – OCDE.

Enfin, les chercheurs observent que chez les jeunes de 4e, si la note moyenne en mathématiques n’évolue quasiment pas depuis quatre ans, elle cache de fortes disparités de niveau qui s’accentuent, avec à la fois plus d’élèves très bons, et plus d’élèves en grandes difficultés. . « On a vu aussi cette augmentation des inégalités dans les évaluations nationales de début de deuxième année »note Thierry Rocher, directeur de l’évaluation à la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), service qui dépend du ministère de l’Éducation nationale, et président de l’Association internationale pour l’évaluation des acquis scolaires (AIE), qui produit les Étude de Tims. “Il y a un phénomène d’inégalités croissantes ces dernières années, que ce soit la quatrième ou la deuxième en mathématiques.”

 
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