L’Open Banque Nationale et l’urgence de se réinventer

Dès le 26 juillet 2025, l’Open Banque Nationale (OBN) entrera dans « une nouvelle ère ». Plus important, plus long et plus volumineux, le tournoi dirigé par Valérie Tétreault doit être remanié pour devenir une véritable référence. Et fin 2024, le - presse.

«Nous préparons cet élargissement depuis plusieurs années», a rappelé Valérie Tétreault, vice-présidente aux communications et aux tournois professionnels, mardi, lors du bilan annuel de Canada.

Elle a même parlé d’une « évolution majeure ».

Le tournoi sera prolongé de 7 à 12 jours. Elle accueillera 96 ​​joueurs au lieu de 56. Ensuite, la finale se jouera un jeudi 7 août, le même jour que les anniversaires de Sidney Crosby et Bruno Pelletier.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Valérie Tétreault, vice-présidente communications et tournois professionnels de Tennis Canada

Tous ces changements motivent Mmoi Tétreault. Après tout, « c’est une entrée dans un groupe encore plus restreint ». Seuls six tournois s’étendent sur une période aussi longue.

Toutefois, Montréal ne répond pas encore aux exigences en matière d’infrastructures de la WTA et de l’ATP. Et c’est là le plus gros projet de Valérie Tétreault.

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Financement

Le tournoi de Cincinnati, vendu par la fédération américaine de tennis à un investisseur privé en 2022, a récemment annoncé la finalisation de travaux évalués à 260 millions de dollars. Cincinnati, autre tournoi nord-américain Masters 1000 organisé à la même période que l’OBN, est un comparable intéressant pour Valérie Tétreault, même si le tournoi canadien est soutenu et organisé par la fédération elle-même.

Le tournoi de Rome reste cependant la meilleure Source d’inspiration pour le directeur du tournoi, « car il est organisé par la fédération italienne de tennis. Et le tournoi sert également de moteur pour assurer le développement du tennis là-bas.

A Rome, les organisateurs prévoient d’installer un toit au-dessus du court central en 2026. Un investissement majeur qui pourrait également profiter au stade IGA.

Pour le moment cependant, les organisateurs du tournoi montréalais doivent prioriser la recherche de plus de terrains. Cette contrainte fait partie des exigences des deux circuits professionnels.

« Nous recevrons environ le double des joueurs. Nous aurons besoin de plus de terrains d’entraînement et aussi de plus d’espace si nous voulons assurer la pérennité de notre tournoi sur le long terme. Au cours des prochains mois, nous travaillerons avec la Ville de Montréal pour trouver des solutions à court, moyen et long terme », a insisté Valérie Tétreault.

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Elle souhaite notamment trouver un « site satellite » sur l’île de Montréal, où les joueurs pourront s’entraîner en semaine, le nombre de terrains au stade IGA étant insuffisant. « Il nous manque suffisamment pour répondre à ces critères. »

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

L’entrée du stade IGA

Les circuits ont approuvé la demande de dérogation des organisateurs de l’OBN pour cette année, « mais il est clair que nous avons besoin d’un plan à présenter au circuit pour leur montrer comment nous allons corriger la situation ».

Et au-delà de cet enjeu, Valérie Tétreault a confié que certains joueurs du circuit se plaignaient du vieillissement des installations et du manque d’espace sur le terrain central.

Nos installations à Montréal sont de plus en plus vieillissantes et elles nécessiteront une mise à niveau importante si nous voulons pouvoir maintenir le tournoi à Montréal sur un horizon de 30 ans.

Valérie Tétreault, vice-présidente des communications et tournois professionnels chez Tennis Canada

Et que l’aide financière provienne de sources municipales, provinciales ou du secteur privé comme à Cincinnati, « il faudra un coup de main. Un coup de pouce que nous ne recevons pas sur une base annuelle», a déclaré M.moi Tétreault.

Mais avant de lancer des requêtes aux différents niveaux de gouvernement, elle et son groupe travailleront sur une étude de faisabilité « pour la modernisation du stade IGA ». Les résultats de cette étude devraient être présentés lors du prochain tournoi en juillet.

Le toit

Les deux derniers tournois OBN se sont déroulés sous la pluie. Un impondérable, certes, dont les conséquences pourraient être atténuées avec l’ajout d’une toiture. Comme à chaque bilan, Valérie Tétreault est revenue sur les bénéfices d’un tel projet, mais aussi sur ses contraintes limitantes.

Avoir un toit deviendrait un atout considérable. M.moi Tétreault est le premier à le reconnaître. D’autant que « la concurrence entre tournois est de plus en plus féroce. On voit des promoteurs investir dans les tournois et ça nous met encore plus de pression. Pour l’instant, cela nous relègue dans la liste des tournois Masters 1000. »

L’étude de faisabilité évoquée servirait également à définir les contours d’un tel projet. En fait, Mmoi Tétreault veut « comprendre quelles sont les différentes options ».

L’année dernière, elle a eu des conversations avec le gouvernement de François Legault. « Ils ont quand même montré une bonne ouverture. Mais ils n’ont reçu aucune demande officielle, donc la balle est dans notre camp et c’est pourquoi nous attaquons ce projet pour 2025. »

 
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