Wawrinka devient le roi du parti en France – .

Outre le tennis, Stan Wawrinka ne manque pas d’idées. image : keystone/shutterstock

Le tennisman vaudois, qualifié pour le deuxième tour de Wimbledon, ne veut pas entendre parler de retraite. Mais il prépare déjà son après-carrière.

02.07.2024, 16:4602.07.2024, 17:01

Simon Häring, Wimbledon / ch média

Stan Wawrinka a célébré lundi l’un de ses rares succès sur le circuit. Au premier tour de Wimbledon, il a dominé le Britannique Charles Broom en trois sets (6-3 7-5 6-4). Le Vaudois affrontera mercredi le Français Gaël Monfils au deuxième tour.

Stan Wawrinka s’est qualifié pour le deuxième tour de Wimbledon. Image : KEYSTONE

Le triple champion de Grand Chelem de 39 ans a depuis longtemps dépassé le sommet de sa carrière. Mais il n’a pas l’intention de ranger sa raquette de sitôt. « J’aime ce que je fais et je ne vois aucune raison de penser que je dois arrêter », a-t-il récemment déclaré. Cependant, « Stan The Man » a déjà posé les bases de son après-carrière ces derniers mois. Et il a de grandes ambitions.

« Paradis mystérieux » et curiosité naturel

Il s’est récemment associé au groupe français Must. Cette société prévoit de racheter d’ici la fin de la décennie plusieurs restaurants, discothèques et bars, d’abord dans le sud de la France, puis à Paris et dans les Alpes. Le premier restaurant a ouvert ses portes fin juin.

Cet établissement, le Copal Beach, est situé sur la Croisette à Cannes, sur la Côte d’Azur. A la fois bar de plage, restaurant et lieu de fête, il permet de « s’immerger dans une expérience sensorielle inoubliable, inspirée des paradis mystérieux d’Amérique du Sud ». Autrement dit : avec le Must Group, Stan Wawrinka devient le roi de la fête dans le sud de la France.

« Stan The Man » a remporté son dernier tournoi en 2017, à Genève. image : clé de voûte

Le vainqueur de Roland Garros 2015 est associé au restaurant « La Grappe D’Or » à Lausanne depuis le début de l’année 2018. Lors de la réouverture de l’établissement, Wawrinka a déclaré :

« J’ai toujours voulu ouvrir un restaurant ou un bar »

Sous le slogan « De Vintimille à Venise », la carte vous invite à vous régaler comme en Italie, avec des antipasti et des primi piatti à des prix abordables. « La Grappe D’Or » a 12 points Gault&Millau et, comme son nom l’indique, propose également du vin.

Stan Wawrinka a récemment déclaré au Temps qu’il est curieux de nature :

« Je ne peux pas toujours penser au tennis. Je m’intéresse à beaucoup de choses différentes. Je produis des films, je travaille dans la restauration, je m’intéresse à des projets artistiques. J’aime interagir avec des gens qui ont créé des entreprises dans d’autres domaines. »

Deux comédies de « TheManProd », sa société de production, sont également annoncées pour l’année en cours.

UN mauvais expérience

Mais la curiosité de l’ancien numéro 3 du classement ATP pour les affaires lui a aussi valu des ennuis, notamment avec le « Ballman Project » qu’il a lancé en 2021 avec l’entrepreneur français Prosper Masquelier. Il s’agit d’un jeu numérique avec des Non-Fungible Tokens (NFT). Concrètement : des acheteurs acquièrent des joueurs de tennis virtuels (entre 200 et 600 francs) qui participent à des tournois, eux aussi virtuels. En fonction des résultats du joueur, son propriétaire gagne de l’argent.

Le joueur suisse Stanislas Stan Wawrinka, deuxième à gauche, donne une interview télévisée entre les séances d'entraînement avant les championnats d'Angleterre de tennis sur gazon à Wimbledon, Londres, samedi 29 juin 2024. Le ...

Malgré un manque actuel de résultats, Stan Wawrinka reste le centre de l’attention à Wimbledon. Image : KEYSTONE

Grâce à 2600 acheteurs, les fondateurs du « Projet Ballman » – dont Wawrinka – ont gagné quatre millions de francs en cryptomonnaies. Le Vaudois aurait reçu 440 000 francs, selon le programme Se concentrer de la RTS.

Problème: les Ballman, ces joueurs virtuels, n’ont cessé de perdre de la valeur depuis leur lancement. «J’ai acheté mon Ballman 318 francs à son lancement. Aujourd’hui, il vaut 12 francs», se plaint un acheteur valaisan. «J’ai l’impression que Wawrinka a piégé tout le monde», déplore un autre.

Depuis plusieurs semaines, le « Projet Ballman » semble au point mort. Interviewé par la RTS, Prosper Masquelier a reconnu qu’il « n’a pas rencontré de succès en termes de fréquentation » et que le projet « n’est pas rentable ».

Stan Wawrinka a déclaré qu’il pouvait comprendre la déception des acheteurs. Mais il a écarté l’idée d’une arnaque :

« Nous avons créé un projet formidable, développé et livré un jeu fonctionnel, et organisé des tournois auxquels nos détenteurs de NFT ont participé et continuent de participer. Certains ont remporté des prix en cryptomonnaies, d’autres ont revendu leurs NFT pour en tirer un profit. »

Une mauvaise expérience qui n’empêche pas le tennisman de continuer à investir. Prosper Masquelier est d’ailleurs son partenaire commercial au sein du Must Group. Depuis fin mai, l’ancien numéro 3 mondial est également ambassadeur de la cryptobanque Bitpanda.

Adaptation française : Yoann Graber

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