Au lendemain de la perquisition qui a rassemblé plus de 700 personnes, et qui n’a pas permis de retrouver la jeune Morgane Rivoal, les gendarmes ont poursuivi leurs investigations ce samedi, à Pabu et aux alentours. Une cinquantaine de gendarmes ont été mobilisés, les équipes de Guingamp étant renforcées par des hommes de Guerlédan, Callac, Rennes, Saint-Brieuc et Lannion et des réservistes.
Sur le terrain, une vingtaine de militaires se sont concentrés sur un travail d’enquête en porte-à-porte. Ils ont été déployés notamment dans le quartier proche du domicile des parents, à proximité de l’école du Croissant où sont scolarisés les frères et sœurs de la jeune fille. Maison après maison, ils ont interrogé les habitants à la recherche d’indices et de toute information nouvelle pouvant faire avancer les recherches.
Contrôles sur les routes
Dans la matinée, les plongeurs de la brigade nautique de Lézardrieux, déjà intervenus mercredi, ont inspecté une nouvelle fois des étangs de rouissage à proximité du lycée Restmeur, tout proche de la maison familiale. Ils ont également inspecté une zone sur Trieux. « Pour le moment, nous fermons les portes », confie un militaire.
Le peloton motorisé est également sollicité ce samedi en renfort pour procéder aux contrôles des automobilistes dans un périmètre autour de Guingamp. Toujours à la recherche du moindre indice.
Parallèlement, comme l’a indiqué le procureur vendredi soir, les audiences se poursuivent « afin de ne rien laisser au hasard ». Des perquisitions auraient été effectuées au domicile des parents et dans d’autres lieux liés aux proches de l’adolescent.
Ce samedi en fin d’après-midi, au sixième jour de la disparition de Morgane Rivoal, ces recherches n’ont pas encore abouti.