Ces combattants sont entrés dans la ville depuis vendredi après deux jours d’offensive qui a mis fin à des années de calme relatif dans le nord-ouest de la Syrie.
Publié le 30/11/2024 07:39
Mis à jour le 30/11/2024 09:13
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Les djihadistes et leurs alliés gagnent du terrain à Alep. Ils ont pris le contrôle du « la majeure partie » de la ville, la deuxième en Syrie, «bâtiments gouvernementaux et prisons», après deux jours d’offensive éclair contre les forces du président syrien Bachar al-Assad, a rapporté samedi 30 novembre l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ils ont atteint la citadelle historique de la ville après le retrait des forces du régime syrien. “sans combat” durant cette dernière phase, a déclaré le directeur de l’ONG basée au Royaume-Uni, Rami Abdel Rahmane, et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.
Des combattants jihadistes sont entrés vendredi à Alep après deux jours d’offensive qui ont mis fin à des années de calme relatif dans le nord-ouest de la Syrie. Ces combats ont fait au moins 277 morts, selon un bilan donné plus tôt par l’OSDH, et sont les plus violents depuis 2020 dans la région, où la province d’Alep, en grande partie tenue par le président syrien, borde le dernier grand bastion rebelle et jihadiste. d’Idlib. Les rebelles ont également pris le contrôle de la ville stratégique de Saraqeb, au sud d’Alep, à l’intersection de deux autoroutes reliant Damas à Alep et Lattaquié, selon l’ONG.
Selon l’OSDH, le groupe jihadiste HTS et des groupes alliés, certains proches de la Turquie, ont atteint vendredi les portes de la ville après «deux attentats suicides à la voiture piégée». Ils ont ensuite progressivement pris le contrôle d’un nombre croissant de quartiers, selon cette Source, qui ajoute que depuis mercredi, l’offensive a permis aux jihadistes de conquérir environ 70 localités, dont une vingtaine vendredi.
De son côté, l’armée syrienne, qui a déployé des renforts à Alep, selon un responsable sécuritaire, a assuré vendredi avoir repoussé « la grande offensive des groupes terroristes » et regagne plusieurs positions. L’armée russe, de son côté, a annoncé que son aviation bombardait des groupes « extrémistes » en Syrie, en soutien aux forces du régime, selon les agences russes. L’armée de l’air syrienne a également lancé des raids intensifs sur la région d’Idlib, a rapporté l’OSDH.