Monsieur le Premier Ministre,
J’ai beaucoup de respect pour le rôle que vous occupez depuis maintenant neuf ans.
J’ai passé beaucoup de temps dans les couloirs du pouvoir à Ottawa en tant qu’employé politique. J’ai eu la chance de voir vos premiers pas en tant que Premier ministre, j’étais dans l’antichambre de l’autre côté de la Chambre des communes.
En 2015, vous n’avez pas volé les élections, les Canadiens voulaient du changement et vous avez répondu à cet appel. Les Canadiens ont cru en votre promesse de réaliser de petits déficits pour investir dans nos infrastructures. Cependant, ce n’est pas ce qui s’est passé.
Les gros déficits sont là, année après année, et on ne voit pas le moment où vous rééquilibrerez les comptes.
Aider les gens
L’inflation fait mal et vous voulez aider, je comprends. Mais pourquoi vérifier maintenant ?
Oui, nous sommes surtaxés et imposés. J’applaudirai toujours les politiciens qui veulent laisser plus d’argent dans les poches des contribuables.
Mais cela nécessite des étapes structurées et doit s’inscrire dans un plan cohérent. Malheureusement, nous ne pensons pas que votre annonce de la semaine dernière s’inscrit dans cette démarche.
Comme des millions de Canadiens, j’ai travaillé dur depuis que j’ai quitté l’école et je gagnais bien ma vie. Alors, je peux vous dire que je ne m’attendais pas à recevoir 250 $ ce printemps de votre gouvernement.
Gardez-le !
Je vous invite donc à conserver le chèque de 250$ que vous souhaitiez m’envoyer.
Vous trouverez probablement une autre façon de le dépenser. Parce que je ne crois pas que laisser un déficit aussi énorme aux générations futures soit la meilleure chose à faire à l’heure actuelle.
Je vous souhaite, Monsieur le Premier Ministre, une bonne fin de session parlementaire.
Cordialement,
Marc-André Leclerc