Dans l’hémicycle, la députée LFI Danièle Obono a tenu à répondre aux interventions de deux députés qui ont fait polémique.
« Il y avait des collègues ici qui étaient contents qu’à 60, 62, 64 ans ils soient ou connaissaient des personnes en forme. Je leur souhaite de rester en forme le plus longtemps possible. Par contre, les gens les plus durement touchés par la réforme que vous voulez empêcher d’être abrogée nous n’avons pas les moyens d’avoir les gens qui sont en bonne forme aujourd’hui pour pouvoir l’être. , aide-soignante : « J’ai 60 ans et je n’en peux déjà plus, donc encore un an… c’est très dur, j’ai un très bon travail mais la pénibilité est grande, j’ai une fracture de fatigue au cou. mon dos il y a 3 ans, je ne pourrai plus marcher ».
Danièle Obono enchaîne avec le témoignage d’une retoucheuse de vêtements de 61 ans qui explique que “la douleur l’empêche parfois de dormir” et qui rappelle que “l’idée d’Ambroise Croizat était de prendre sa retraite en bonne santé”. « Ce ne sera pas mon cas, poursuit cette dame. “Ce sont les gens à la face desquels vous crachez, ceux qui subiront encore plus le résultat de votre odieuse obstruction”, a ajouté Danièle Obono.
Une réponse faite indirectement à deux députés : Brigitte Liso, qui a lancé depuis la tribune qu'”à 60 ans, on est encore très en forme, à 62 ans on le est aussi, à 64 ans ça marche encore très bien”, a lancé la députée de 65 ans. , qui a fait sa carrière dans le secteur privé en tant que responsable des relations publiques et commerciales au sein de grands groupes.
Plus tôt dans la matinée, c’est Éliane Kremer, députée LR, qui a déclaré “à 64 ans comme à 60 ans, on ne va pas directement à l’Ehpad ni au cercueil !”, suscitant un tollé à l’Assemblée, et une réponse polémique du le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé « l’arrogance de classe du parti des petits-bourgeois qui n’ont jamais travaillé et qui veulent prétendre qu’on peut travailler jusqu’au bout !
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