Un avocat représentant le milliardaire québécois de l’électronique, Robert Miller, affirme que son client a besoin de savoir qui sont ses accusateurs dans le cadre d’un recours collectif proposé alléguant qu’il a payé des mineurs pour des relations sexuelles.
Le fondateur du distributeur mondial d’électronique Futur électroniques ne peut pas présenter une défense complète s’il ne sait pas qui l’accuse, a soutenu jeudi M. Karim Renno, lors d’une audience devant la Cour supérieure du Québec.
Un juge entend les arguments pendant trois jours pour décider d’autoriser ou non le procès, qui allègue que M. Miller a échangé de l’argent et des cadeaux contre des relations sexuelles avec des mineurs dans les années 1990 et 2000.
Un recours collectif n’est pas un véhicule approprié pour les cas d’inconduite sexuelle, a soutenu M. Renno, soulignant que le seul qui ait jamais été autorisé au Québec était contre le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, et qu’il a finalement été renversé. en appel en 2020.
Robert Miller, 81 ans, a également été inculpé dans une affaire pénale plus tôt cette année, qui doit revenir devant le tribunal le mois prochain.
Le milliardaire québécois, qui souffre de la maladie de Parkinson, a nié les allégations dans le dossier criminel et dans le recours collectif.