Pour la première fois depuis son congédiement il y a trois ans, Marc Bergevin a accordé une entrevue à un membre de la presse. Lors d’une généreuse entrevue avec Pierre LeBrun de The Athletic, l’ancien directeur général des Canadiens de Montréal a fait plusieurs confidences et révélations.
Voici ce que TVASports.ca a retenu. Vous pouvez lire l’article complet ici.
- Bergevin apprécie la tranquillité de sa nouvelle vie à Los Angeles, où il passe inaperçu. “Vous pouvez aller chez Starbucks sans que personne ne sache qui vous êtes.”
- Il avait reçu une offre de prolongation de contrat de la part de Geoff Molson lorsque les Canadiens avaient atteint la finale de la Coupe Stanley en 2021. Une offre qu’il a déclinée parce qu’il était temps pour lui de passer à autre chose. “Geoff a compris.”
- Le COVID a fini par prendre le dessus sur lui. Une année s’est écoulée pratiquement sans qu’il puisse voir ses enfants. « COVID m’a mis à l’épreuve mentalement. »
- Il avoue avoir perdu ses couleurs et le sens de l’humour qui le caractérisaient à la fin de son règne. “Vous êtes plus sur la défensive, de peur de vous échapper.”
- Il est fier de remporter de nombreux petits métiers, un art que Rick Dudley lui a transmis. “Nous avons frappé beaucoup de singles.”
- Il regrette l’épisode de l’offre hostile soumise à Sebastian Aho. Il aurait opté pour une structure différente, avec le recul.
- Bergevin avait alors eu des discussions avec les Hurricanes au sujet de l’échange de Jesperi Kotkaniemi, mais Don Waddell ne voulait pas échanger Seth Jarvis en retour.
- Il est revenu sur la décision de préférer Kotkaniemi à Brady Tkachuk lors du repêchage de 2018. « Brady a connu une saison difficile avec l’Université de Boston, il n’avait pas marqué depuis longtemps. Le patinage était un problème. À Montréal, tout le monde voulait Zadina, Zadina, Zadina, parce qu’il jouait dans la LHJMQ. Évidemment, en regardant en arrière aujourd’hui, on dirait : eh bien oui, Tkachuk.
- Il n’a pas souhaité s’appesantir sur la sélection de Logan Mailloux, mais s’est réjoui du fait que « le jeune homme a fait le nécessaire pour avoir une seconde chance ».
- Il pense qu’il a laissé de bons morceaux à Kent Hughes et Jeff Gorton pour qu’ils les reconstruisent. « Je suis fier de n’avoir jamais échangé mon choix de première ronde lorsque j’étais ici. [le seul choix de premier tour qu’il a échangé était celui des Hurricanes, NDLR].»
- Il défend la prolongation de contrat accordée à Brendan Gallagher. « Il venait de connaître trois saisons de 30 buts. Cela se paie tout seul. Toutes les DG donnent parfois un ou deux ans de trop.»
- Idem pour celui accordé à Carey Price. « Nous avons dû le mettre sous contrat. Personne ne pouvait prédire les blessures, pas même Price lui-même.
- Il voyage beaucoup pour les Kings. La semaine dernière, il a assisté à des réunions à Vegas, Philadelphie et Utah.
- Rob Blake le qualifie de « un ajout incroyable » à son équipe. «Les Kings voulaient une perspective différente», a expliqué Bergevin pour justifier son embauche.
- Il aimerait redevenir directeur général un jour après avoir décroché des entrevues avec les Maple Leafs, les Penguins et les Blue Jackets. «Je pense que j’ai fait un assez bon travail à Montréal pour avoir une autre chance. Mais cette décision ne m’appartient pas. Je n’ai pas arrêté de travailler une seule seconde depuis mon licenciement. Je suis resté à l’affût du jeu et des joueurs.
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