Avant ce feu vert définitif, ce dernier a indiqué que la durée du cessez-le-feu dépendrait « de ce qui se passe au Liban ». “En plein accord avec les Etats-Unis, nous maintenons une totale liberté d’action militaire” au Liban, a-t-il ajouté : “Si le Hezbollah viole l’accord et tente de se réarmer, nous attaquerons”.
Une trêve au Liban permettra à Israël de « se concentrer sur la menace iranienne » et d’« intensifier » sa pression sur le Hamas palestinien, contre lequel il mène une offensive meurtrière dans la bande de Gaza en représailles à son attaque sans précédent sur le sol israélien en octobre. Le 7 janvier 2023, a-t-il souligné.
Israël a bombardé mardi le centre de Beyrouth et sa banlieue sud, fief du Hezbollah, comme jamais auparavant depuis qu’il a lancé le 23 septembre une campagne de bombardements massifs visant le mouvement dans le pays voisin, puis y a commencé des attaques le 30 septembre. le sud.
Peu après la déclaration de M. Netanyahu, une autre frappe a visé un immeuble du quartier commerçant de Hamra, au cœur de Beyrouth, a constaté un journaliste de l’AFP. L’armée israélienne a fait état de nouveaux tirs de projectiles visant le territoire national depuis le Liban.
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« Plus d’excuses »
Un cessez-le-feu au Liban devrait contribuer à mettre fin au conflit à Gaza, avait déclaré plus tôt le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Israël était sous la pression internationale pour accepter un accord.
Selon le site d’information américain Axios, le projet américain négocié ces derniers jours prévoit une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne se retireraient du sud Liban pour permettre à l’armée libanaise de s’y déployer.
Le plan comprend la création d’un comité international chargé de surveiller sa mise en œuvre, a ajouté Axios, précisant que les États-Unis auraient donné l’assurance de leur soutien à une action militaire israélienne en cas d’actes hostiles du Hezbollah.
La diplomatie internationale s’est appuyée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et qui stipule que seules l’armée libanaise et les soldats de maintien de la paix peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.
Une personnalité d’extrême droite alliée de M. Netanyahu, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et membre du cabinet de sécurité, a estimé que l’accord de cessez-le-feu au Liban était « une erreur historique ».
“Cet accord ne répond pas à l’objectif de la guerre : ramener chez eux les habitants du nord en toute sécurité”, a-t-il réagi sur Telegram.
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« Se venger des Libanais »
Avant de donner son feu vert, Israël a multiplié mardi ses bombardements aériens en plein centre de la capitale libanaise – où au moins dix personnes ont été tuées selon les autorités libanaises – et sa banlieue sud, fief du Hezbollah, après des appels à l’évacuation.
Un député du Hezbollah, Amin Cherri, a accusé Israël de vouloir « se venger des Libanais » avant un cessez-le-feu.
L’armée israélienne a fait état dans l’après-midi de plus de 20 projectiles tirés depuis le Liban contre Israël. Elle a également fait état de frappes au sud du Liban et d’une opération terrestre dans « la région du fleuve Litani », au nord de laquelle Israël dit vouloir repousser le Hezbollah.
La guerre qui fait rage depuis octobre 2023 dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas s’est étendue au Liban après un an d’échanges de tirs de part et d’autre de la frontière israélo-libanaise.
Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah au sud du Liban, qui a ouvert un front contre lui le 8 octobre 2023 en soutien à son allié le Hamas, pour permettre le retour de quelque 60 000 habitants du nord chassés par ses tirs.
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Selon le ministère libanais de la Santé, près de 3 800 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier. Les hostilités ont provoqué le déplacement de quelque 900 000 personnes, selon l’ONU.
Côté israélien, 82 soldats et 47 civils ont été tués en 13 mois.
Avant l’annonce du cessez-le-feu, les habitants du nord d’Israël interrogés par l’AFP se disaient opposés : « à mon avis, ce serait une grave erreur tant que le Hezbollah n’est pas complètement éliminé », a déclaré Maryam Younnes, 29 ans. -ancien étudiant.
Mardi soir, des manifestants se sont rassemblés devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv pour protester contre un accord.
Selon le ministère de la Santé, près de 3 800 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.
Côté israélien, 82 soldats et 47 civils ont été tués en 13 mois.
22 morts à Gaza
L’armée israélienne poursuit ses frappes sur la bande de Gaza assiégée, où au moins 22 personnes ont été tuées mardi, selon la Défense civile, dont 11 dans une école abritant des déplacés dans le nord.
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Au début de l’hiver, des milliers de déplacés tentent, avec de maigres moyens, de se protéger de la pluie et du froid.
L’hiver s’annonce “horrible”, a prévenu Louise Wateridge, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), alors que les Gazaouis “n’ont pas eu les choses les plus élémentaires depuis 13 mois : pas de nourriture, pas d’eau, pas d’abri”. .
La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a fait 1.207 morts côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. y compris les otages tués ou morts en captivité.
L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 44.249 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.