Vladimir Poutine mis « dos au mur » par les frappes ukrainiennes de missiles américains ATACMS

Publié le 19 novembre 2024 à 16h55 / Modifié le 19 novembre 2024 à 22h32

Il n’a pas fallu plus de 48 heures aux Ukrainiens pour profiter du feu vert américain pour frapper des cibles à l’intérieur de la Russie.
En Russie, la confirmation de l’utilisation de missiles américains par le ministère de la Défense a surpris plus d’un expert militaire russe.
Très écoutés, ces experts identifient des éléments troublants dans la communication du ministère de la Défense.

Six missiles ATACMS contre un dépôt de munitions près de Briansk, en Russie : il n’a pas fallu plus de 48 heures aux Ukrainiens pour profiter du feu vert – encore officieux à ce jour – donné par la Maison Blanche pour frapper des cibles en Russie avec des missiles tactiques fournis par l’armée américaine. Ce n’est que mardi 19 octobre à midi que le ministre russe de la Défense a confirmé cette attaque, affirmant avoir intercepté les six projectiles, dont cinq ont été entièrement détruits et le sixième a été « endommagé ». Des « fragments » de ces derniers tombés dans le périmètre du dépôt auraient provoqué un incendie qui aurait été rapidement éteint, sans faire de victimes ni même de dégâts, selon le communiqué officiel. Le ministère précise également que les ATACMS américains auraient été interceptés par les batteries aériennes S-400 et Pantsir – c’est effectivement le meilleur dont disposent actuellement les Russes en matière de défense anti-aérienne.

Du côté des Américains : Sur l’Ukraine et le climat, Joe Biden n’a pas dit son dernier mot