Une personne “très choquée a également été prise en charge”, a-t-il ajouté.
Une cellule de gestion de crise a été activée, ainsi qu’un centre opérationnel départemental et un plan de nombreuses victimes (NOVI), pour une meilleure coordination des secours.
Quelque 120 personnes (pompiers, CRS Alpes, PGHM, Smu et services des pistes), ainsi que deux hélicoptères et véhicules chenillés ont participé aux opérations de secours. Une cellule d’urgence médico-psychologique a également été mise en place à Orelle.
Mode manuel
Le parquet d’Albertville a été contacté et une équipe du bureau des enquêtes et des accidents est attendue sur place mercredi matin “pour analyser les causes de ce qui s’est passé”, a ajouté le préfet.
La benne “est entrée dans la station sommitale à une vitesse assez élevée”, a indiqué Claude Jay, le maire de Belleville, où se trouve Val Thorens.
Selon Jérôme Grellet, directeur général de la SETAM, la société qui exploite les téléphériques, la station fonctionnait en mode « chantier » ou « manuel », c’est-à-dire moins sécurisé que lorsqu’elle est ouverte au public et est ensuite gérée. de manière automatisée.
La cabine était exploitée par un pilote « extrêmement expérimenté » ; “très choqué” par l’accident, il a été pris en charge par l’unité psychologique, a-t-il précisé.
Quant aux conditions météorologiques, elles étaient « enneigées » mais « normales » pour la saison de haute montagne, a-t-il souligné.