Un premier rapport sexuel plus tardif, des pratiques plus diversifiées, des partenaires sexuels rencontrés en ligne plus nombreux. Ces dix dernières années, la sexualité de nos voisins français a considérablement évolué. Et à la maison ?
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Les pratiques et attitudes face à la sexualité ne sont plus tout à fait les mêmes en 2024 qu’au début du 21e sièclee siècle. C’est ce que révèle la quatrième édition de l’enquête « Contexte des sexualités en France », réalisée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle intervient après les éditions de 1970, 1992 et 2006 et s’appuie sur les réponses de 31 518 personnes âgées de 15 à 89 ans. Les évolutions se situent pour la plupart « dans la durée, bien avant #Metoo », a souligné Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l’Inserm, sans nier que la mobilisation sociale contre les violences sexuelles a « modifié les cadres normatifs du consentement ».
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