Le Jazz pleure le départ de Bruntrutain Jacky Milliet

Le Jazz pleure le départ de Bruntrutain Jacky Milliet
Le Jazz pleure le départ de Bruntrutain Jacky Milliet

C’est lors de ses études à Porrentruy et à Lausanne qu’il a fait ses débuts dans la musique, raconte Nicolas Milliet, fils du célèbre clarinettiste de jazz Bruntrutain Jacky Milliet, qui s’est endormi paisiblement chez lui dimanche. Le musicien, qui a appris le métier au contact de nombreux grands noms du jazz, a donné son dernier concert à l’Inter en septembre 2022 avec son quatuor, ouvrant la projection de l’interview que Patrick Ferla lui a accordée dans ses Plans Fixes.
Une carrière qui commence à 35 ans
Après ses études en pharmacie, son travail et sa famille l’éloignent quelque temps de son instrument, qu’il joue ensuite dans un groupe, Los Escolares. « Un jour, un représentant passionné de jazz le met en contact avec le clarinettiste et saxophoniste américain Albert Nicholas, explique son fils. « C’est à ce moment-là qu’il s’est remis à la musique et qu’il a beaucoup progressé. Il avait 34 ou 35 ans. Un premier concert est donné à l’Inter à la fin des années 1960. Ce fut une réussite totale, avec près de 800 personnes présentes, souligne Nicolas Milliet, qui évoque les musiciens jurassiens avec lesquels il a joué à ses débuts : Eric Weibel, Vino Montavon, Bernard Moritz et Pierre Etique.

 
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