Un rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a confirmé l’exactitude du chiffre de 8 119 décès dans la bande de Gaza. Parmi celles-ci, 80 % sont liées à des attaques contre des immeubles d’habitation ou des zones résidentielles.
Les femmes et les enfants représentaient « près de 70 % » des décès dans la bande de Gaza entre novembre 2023 et avril 2024, a estimé l’ONU après un examen minutieux d’un décompte partiel des décès dus à la guerre d’Israël contre le Hamas.
« Nous pensons que cela est représentatif de la répartition du nombre total de décès. Une proportion similaire à celle fournie par les autorités de Gaza », Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-commissariat, a déclaré à l’AFP.
Selon le Haut-Commissariat, le pourcentage de femmes et d’enfants indique : « une violation systématique des principes fondamentaux du droit international humanitaire, notamment de distinction et de proportionnalité ». Sur les 8 119 décès confirmés (sur 34 500), 3 588 étaient des enfants et 2 036 des femmes, selon le rapport.
« Ce niveau sans précédent de morts et de blessés civils est une conséquence directe du non-respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire. » » a accusé le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, dans un communiqué. « Tragiquement, ces violations documentées se poursuivent sans relâche, plus d’un an après le début de la guerre. »il a ajouté.
Israël affirme cibler les combattants du Hamas lors de chaque bombardement, même lorsqu’il frappe des camps de réfugiés ou des établissements de santé. Cependant, le rapport publié vendredi souligne que la majorité des décès confirmés reflètent la composition démographique globale de Gaza, bien plus que celle des combattants.