le ministre de l’Industrie dénonce « un véritable cirque fiscal » après l’examen du volet recettes à l’Assemblée

le ministre de l’Industrie dénonce « un véritable cirque fiscal » après l’examen du volet recettes à l’Assemblée

Le texte initial du gouvernement a été largement remanié par les députés lors de l’examen de la première partie du budget de l’Etat qu’ils ont bouclé dans la nuit.

Publié le 11/09/2024 12:05

Mis à jour le 11/09/2024 14:22

Temps de lecture : 2min

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Marc Ferracci, ministre de l’Industrie, invité de Inter le 9 novembre 2024. (FRANCE INTER/RADIO FRANCE)

De nombreuses taxes supplémentaires ont été votées par les députés, « C’est assez regrettable et même très regrettable. Nous avons assisté à un véritable cirque fiscal.»déplore le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci. Il était l’invité de France Inter samedi 9 novembre alors que les députés achevaient l’examen des recettes, premier volet du budget de l’Etat 2025, dans la nuit de vendredi et samedi.

Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a même dénoncé le “irresponsabilité” du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National. De son côté, Marc Ferracci a souligné « Des hausses d’impôts de 35 milliards d’euros, avec des réductions de dépenses, comme notre contribution à l’Union européenne ». Selon lui, ces « Ces mesures sont en contradiction et en totale contravention avec les conventions internationales. Concrètement, nous avons un budget qui nous amène à quitter l’Europe”a déclaré le ministre de l’Industrie.

Le texte doit être validé par un vote des députés mardi. S’il devait être rejeté, il serait alors transmis au Sénat dans sa version initiale. Les députés LR et Renaissance demandent à Michel Barnier de siffler la fin de la récréation et d’activer le 49.3. « Je n’anticipe pas sur le résultat du vote puisque, mardi prochain, l’Assemblée nationale devra se prononcer sur cette première partie. Je ne vais pas dire quel sera le vote du Parlement, mais il est évidemment très difficile de soutenir un tel budget.»a estimé le ministre. Marc Ferracci espère que “d’autres équilibres [puissent] être trouvé » lors du débat parlementaire au Sénat. “Je m’attends aussi à ce que les choses évoluent à ce moment-là”, il a ajouté.

 
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