Le gouvernement vaudois rejette l’EFAS, qui coûterait 130 millions de plus à l’Etat

«Selon les estimations de l’Office fédéral de la santé publique, l’EFAS (financement uniforme des prestations) pourrait entraîner des coûts annuels supplémentaires pour l’Etat de Vaud d’environ 130 millions de francs», précise le Conseil d’Etat vaudois dans une réponse au député socialiste. Julien Eggenberger, publié jeudi. A ces 130 millions, il est possible que s’ajoutent « les coûts liés à l’instauration, quatre ans après l’entrée en vigueur de l’EFAS, d’une structure tarifaire unique dans le domaine des soins de longue durée », affirme encore le Gouvernement dans son communiqué. réponse. Son homologue genevois recommande également un « non », pour des raisons similaires.

Il dit n’avoir “aucune garantie que cette augmentation de la contribution publique entraînera dans le même temps une réduction correspondante des primes (LAMAL) des Vaudoises et des Vaudois”.

Le Conseil d’État n’est pas unanime sur le sujet. C’est « dans sa majorité » qu’il a adopté cette position, inchangée depuis la consultation menée par la Conférence des gouvernements cantonaux en août 2024, rappelle-t-il.

Les sections vaudoises du Parti radical libéral et du Centre, auxquelles appartiennent les quatre membres de la majorité du Conseil d’Etat, sont néanmoins favorables à l’EFAS. En revanche, les partis minoritaires ont d’autres positions. Le Parti Socialiste Vaudois s’y oppose. Les Verts vaudois, de leur côté, ont décidé de ne pas donner de recommandation de vote.

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