La pénurie de main-d’œuvre est un défi connu pour la Suisse. Economiesuisse et l’Union patronale suisse (UPS) fournissent désormais des chiffres pour étayer leurs inquiétudes: d’ici 2035, il pourrait y avoir une pénurie de 297’000 collaborateurs, voire 460’000.
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07 novembre 2024 – 09h25
(Keystone-ATS) À moyen et long terme, la pénurie de main d’œuvre va s’aggraver structurellement : le potentiel de main d’œuvre indigène va diminuer en raison des départs à la retraite de la génération des années 1960, les fameux bébés. les baby-boomers. Et la relève est moins nombreuse, rappelle l’étude de la faîtière économique et de l’UPS, publiée jeudi.
Selon leurs calculs, l’offre locale diminuera d’environ 297 000 salariés à temps plein d’ici 2035. En revanche, 163 000 salariés supplémentaires seraient nécessaires pour maintenir la prospérité. Au total, l’économie estime qu’il y aura une pénurie d’environ 460 000 salariés en Suisse dans 10 ans.
Les deux associations réclament des mesures politiques. Il s’agit de mieux utiliser la main d’œuvre suisse. Mais le pays ne pourra pas se passer des étrangers.
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