Genève : mystère autour de la femme retrouvée dans l’Arve en 2014

Genève : mystère autour de la femme retrouvée dans l’Arve en 2014
Genève : mystère autour de la femme retrouvée dans l’Arve en 2014

Les modalités de financement d’une Commission d’enquête parlementaire (CEP) ont été au cœur d’un premier long débat mardi au Grand Conseil vaudois. Après deux heures de discussions, les députés ont décidé de donner compétence au Bureau du Parlement pour accorder les financements nécessaires au fonctionnement d’un CEP et non directement au plénum.

C’est la Commission d’enquête parlementaire sur l’hôpital Riviera-Chablais (CEP-HRC), créée en mars 2021 dans le contexte des difficultés financières de l’établissement de Rennaz, qui a préconisé un changement. Son souhait faisait suite à des résistances rencontrées au cours de son année de travail, notamment des ingérences de la Commission des finances (COFIN) et probablement du chef du département des finances de l’époque, Pascal Broulis.

Le COFIN avait en effet demandé de réduire de 38% le budget présenté par ce CEP-HRC, qui s’élevait à environ 850’000 francs au total. Les discussions et échanges autour du budget avaient retardé de cinq semaines le début des travaux du CEP, même si la loi vaudoise stipule clairement qu’il appartient au CEP de déterminer les moyens dont il a besoin pour mener à bien son mandat.

C’est donc le COFIN lui-même qui a proposé sa solution pour une réforme des modalités de financement d’un CEP. Sa motion, défendue par le PLR ​​Gérard Mojon et prise en considération immédiate en juin 2023, suggère que l’enveloppe financière doit être décidée directement par le Grand Conseil en même temps qu’il décide du mandat d’un CEP. Mais elle souhaite que le Conseil d’Etat soit consulté et que la COFIN rédige une convocation écrite avant les débats en plénum.

Contre-projet

La Commission thématique des institutions et des droits politiques (CIDROPOL) chargée d’examiner cette réforme n’a pas été convaincue par la motion, en contradiction avec l’indépendance des CEP, selon elle. Elle a donc avancé une contre-proposition au texte.

CIDROPOL estime que « le moyen le plus efficace d’éviter les turbulences que nous avons connues dans le cas du CEP-HRC est de créer une base légale donnant au Bureau du Grand Conseil la compétence d’accorder les financements nécessaires au fonctionnement d’un « CEP ». sans ingérence possible d’autres commissions du Grand Conseil et du Conseil d’État ». Elle n’est cependant pas opposée à une simple notification technique du COFIN au Bureau.

Après plus de deux heures de discussions, tant techniques que sur l’autonomie des CEP, sur la séparation des pouvoirs, sur la rapidité du besoin de ressources financières ou sur le devoir de surveillance du COFIN, les députés ont privilégié d’abord les débats sur la solution. recommandé par CIDROPOL.

La gauche et les Verts libéraux ont massivement soutenu le contre-projet tandis que la droite, notamment le PLR, semblait très divisée. Il a été accepté par 73 oui, 51 non et quelques abstentions. Un deuxième débat sera nécessaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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