le ministre de la Mobilité répond aux critiques

le ministre de la Mobilité répond aux critiques
le ministre de la Mobilité répond aux critiques

Le ministre wallon de la Mobilité François Dequesnes a répondu aux critiques suite à l’annonce de la fin du TEC quasi gratuit pour les 18-24 ans.

« Savez-vous comment a été financée cette allocation quasi gratuite pour cette tranche d’âge en 2024 ? Par l’allocation annuelle TEC ? Non, l’essentiel du coût a été financé par le Plan de Relance Wallonie. Donc pas par des financements structurels, mais par un budget ponctuel de relance : 31 millions en 2023 et encore en 2024 pour 30 millions », a répondu le ministre Desquesnes.

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“Encore plus fort”

« Plus fort encore : comme l’enveloppe était insuffisante – il n’y avait qu’un total de 42 millions dans le projet 82 du plan de relance – il a fallu trouver 19 millions d’euros supplémentaires pour payer ce don. Et où mon prédécesseur – Ecolo Philippe Henry, ndlr – les a-t-il trouvés ? Dans un autre projet du Plan de Relance dédié à la reconstruction des infrastructures régionales touchées par les inondations de juillet 2021 : routes, ouvrages (ponts et tunnels), bassins pluviaux et voies navigables”, a-t-il ajouté. .

Parallèlement, le contrat de service public de l’OTW, l’opérateur de transport de Wallonie, entré en vigueur le 1er janvier 2024, ne mentionne qu’une « trajectoire indicative de financement pluriannuelle par mission ». « Cet extrait me laisse sans voix : les engagements signés par mon prédécesseur ne sont donc pas couverts budgétairement. C’est un catalogue de belles promesses couvertes par un chèque en bois fait à l’OTW”, a encore dénoncé le ministre.

Aucune décision prise

Cependant – et même si les rapports du TEC montrent une stagnation du nombre de passagers alors que la quasi-gratuité des déplacements pour les 18-24 ans était censée dynamiser la fréquentation des bus – aucune décision n’a encore été prise en la matière, a réaffirmé François Desquesnes.

La mesure doit en effet être évaluée « sans tabou ni a priori » avant de décider – ou non – de la rendre permanente. “Je fais ce que Philippe Henry n’a jamais eu le courage de faire : mettre les choses sur la table et les analyser à partir d’éléments factuels”, a-t-il résumé.

Cette évaluation est en cours. « Sur la base de ce que l’OTW m’a envoyé, je lui ai envoyé des questions supplémentaires, que j’espère recevoir bientôt. Je présenterai ensuite les résultats au gouvernement et le rapport global sera transmis aux membres de cette commission», a conclu le ministre.

 
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