Attaques contre les Sikhs | L’Inde nie les allégations du Canada contre son ministre de l’Intérieur

Attaques contre les Sikhs | L’Inde nie les allégations du Canada contre son ministre de l’Intérieur
Attaques contre les Sikhs | L’Inde nie les allégations du Canada contre son ministre de l’Intérieur

(New Delhi) L’Inde a officiellement rejeté avec force les accusations du gouvernement canadien contre son puissant ministre de l’Intérieur, Amit Shah, de cibler des militants sikhs indépendants au Canada.


Publié à 7h38

Mis à jour à 9h50

Selon New Delhi, ces allégations sont « absurdes et sans fondement ».

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré l’année dernière qu’il soupçonnait le gouvernement indien d’être lié à l’assassinat du militant sikh Hardeep Singh Nijjar en juin. 2023 en Colombie-Britannique. L’Inde a catégoriquement rejeté ces accusations.

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PHOTO ADNAN ABIDI, ARCHIVES REUTERS

Le Premier ministre Narendra Modi (à gauche) et le ministre de l’Intérieur Amit Shah

L’Inde reproche au gouvernement canadien de ne pas contrôler les activités des séparatistes sikhs qui souhaitent former leur propre pays, le Khalistan.

Le 14 octobre, le Canada a expulsé le haut-commissaire indien au Canada, l’équivalent de l’ambassadeur, ainsi que cinq autres diplomates. Ottawa allègue que ces diplomates sont impliqués dans de multiples cas de coercition, d’intimidation et de violence visant à écraser une campagne au Canada pour la création d’un État sikh indépendant en Inde.

En représailles, l’Inde a à son tour expulsé six diplomates canadiens.

“Le gouvernement indien proteste dans les termes les plus forts possibles contre les accusations absurdes et sans fondement portées contre le ministre de l’Intérieur”, a déclaré samedi le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Randhir Jaiswal.

Il a ajouté qu’un diplomate canadien avait été convoqué par le ministère vendredi. Il a reçu une lettre de protestation contre ces allégations. « De telles actions irresponsables peuvent avoir de graves répercussions sur les relations bilatérales », a déclaré M. Jaiswal.

Le vice-ministre canadien des Affaires étrangères, David Morrison, a reconnu mardi devant un comité de la Chambre des communes avoir donné le nom de M. Shah au Washington Post, qui a été le premier à rapporter les accusations canadiennes. M. Morrison n’a pas précisé comment le Canada a eu connaissance de l’implication présumée du ministre indien.

Les autorités canadiennes ont soutenu qu’elles avaient transmis des preuves à l’Inde, mais les responsables indiens nient cette affirmation.

M. Nijjar, un organisateur local du mouvement indépendantiste sikh, a été tué par balle devant le temple sikh qu’il dirigeait le 18 juin 2023. Quatre ressortissants indiens ont été inculpés en mai dernier de meurtre au premier degré et de complot de meurtre dans cette affaire.

 
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