L’Algérie a gracié un journaliste qui s’est imposé comme l’une des principales voix du pays lors des manifestations en faveur de la démocratie en 2019. Il a ensuite été emprisonné pour avoir bénéficié de financements étrangers pour ses médias et avoir menacé la sécurité de l’État.
Ihsane El Kadi a été libéré de prison jeudi soir, avec huit autres personnes emprisonnées pour avoir critiqué l’État. Leur libération a coïncidé avec le 70e anniversaire de la création de révolution algériennedate que les autorités ont déjà utilisée dans le passé pour accorder des grâces.
Tranche soudéel’un des avocats deEl-Kadia rapporté à l’Associated Press que ce dernier avait été libéré de la prison d’El Harrah après avoir reçu une amende grâce présidentielle. Il purgeait une peine pour recel de biens volés financement étranger dépôt RadioM et Maghreb émergentdeux projets médiatiques qui ont joué un rôle clé lors des manifestations du Hirak qui ont conduit à la démission du président octogénaire Abdelaziz Bouteflika en 2019.
Il fait partie des 4 000 personnes libérées jeudi en vertu des décrets de grâce signés par le président. Abdelmadjid Tebbouneselon un communiqué de presse de son bureau. Parmi les personnes libérées figurent des personnes incarcérées pour délits et pour « violation de l’ordre public »une accusation que les autorités algériennes ont utilisée dans le passé pour cibler les dissidents.
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