voici tout ce qui change ce 1er novembre

Ces comprimés sont fréquemment utilisés pour le traitement symptomatique de la congestion nasale lors du rhume, souvent en association avec d’autres principes actifs comme le paracétamol. Cependant, la (pseudo-)éphédrine n’est recommandée dans aucune directive pour le traitement du rhume, souligne l’AFMPS. Son utilisation est associée à des effets indésirables potentiellement graves (notamment cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques). Certains de ces risques sont imprévisibles et non liés à la dose, ajoute l’agence fédérale.

La disponibilité en vente libre a également entraîné une augmentation de l’utilisation du médicament, souligne l’AFMPS.

Libre choix du modem

Les utilisateurs connectés à Internet ne seront plus tenus d’acheter leur modem auprès de leur opérateur lors de la souscription d’un abonnement internet à partir du 1er novembre. Les modems et routeurs font en effet partie de l’équipement terminal de l’utilisateur, qui pourra donc les choisir librement pour le haut débit et téléphonie par Internet, selon une décision prise par l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT).

L’objectif de la mesure est d’accroître la concurrence sur le marché des télécommunications et de permettre à l’utilisateur de choisir un appareil plus durable ou offrant des fonctionnalités supplémentaires, par exemple en termes de sécurité.

Les services de télévision ne sont pas concernés par cette décision car l’IBPT considère qu’il est peu probable qu’un décodeur alternatif soit développé en raison de la faible demande du marché. Les utilisateurs devront donc continuer à utiliser celui de l’opérateur. Les communications téléphoniques conventionnelles et les services de qualité supérieure, tels que les services non résidentiels, sont également exclus de la mesure.

Dans sa décision prise en octobre dernier, l’IBPT a ordonné aux opérateurs de procéder aux adaptations informatiques nécessaires pour permettre aux utilisateurs finaux de pouvoir connecter leurs propres équipements au réseau dans un délai de douze mois, soit à compter du 1er novembre 2024.

Cette évolution entérinée par l’IBPT s’inscrit dans une dynamique au niveau de l’Union européenne, qui a déjà évoqué le principe du choix par l’utilisateur de ses équipements terminaux dans plusieurs directives et règlements.

Actuellement, une dizaine de pays européens, dont l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, permettent déjà aux clients de choisir librement leur modem.

Contrôle à la frontière française

Après l’Allemagne, la va également instaurer des contrôles à ses frontières. Le Premier ministre français Michel Barnier a indiqué que celles-ci entreraient en vigueur le 1er novembre.

Des contrôles sont effectués depuis 2015 à la frontière franco-italienne. A partir du 1er novembre, la mesure sera étendue à toutes les frontières de la France. “C’est un modèle qui a fait ses preuves”, a écrit Michel Barnier sur le réseau social X après une visite à la frontière franco-italienne. “Nous allons le généraliser à toutes les frontières terrestres de la France.”

Paris a ainsi notifié à la Commission européenne son intention de maintenir ces contrôles du 1er novembre 2024 au 30 avril 2025. En vertu du principe de libre circulation dans l’espace Schengen, un État membre ne peut réintroduire des contrôles à ses frontières intérieures que temporairement. et en cas de menace grave à l’ordre public ou à la sécurité intérieure. Cependant, dans la pratique, ces contrôles restent souvent en place plus longtemps que prévu.

La France justifie l’extension et l’élargissement de cette mesure en invoquant les « menaces graves pour l’ordre public et la sécurité intérieure que font peser les activités terroristes de haut niveau, la présence croissante de réseaux criminels facilitant l’immigration clandestine et les trafics, et les flux migratoires qui risquent d’être infiltrés par des groupes radicalisés ». individus.

De son côté, l’Allemagne a commencé à effectuer des contrôles à toutes ses frontières, y compris celle de la Belgique, à la mi-septembre, mais ces contrôles n’ont jusqu’à présent pas causé beaucoup de désagréments. A la frontière belge, Berlin se limite essentiellement à des contrôles ponctuels.

Les Pays-Bas envisagent également d’introduire des contrôles aux frontières, mais seulement à partir de fin novembre.

Maladie hémorragique épizootique

A partir de novembre, les agriculteurs belges pourront vacciner leurs bovins contre le virus de la maladie hémorragique épizootique. L’utilisation du vaccin Hepizovac a été approuvée par l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS).

La maladie hémorragique épizootique est une maladie virale qui se transmet via les piqûres de certains moustiques. Les animaux atteints présentent des symptômes similaires à ceux souffrant de la fièvre catarrhale, également appelée maladie de la fièvre catarrhale.

Il n’existe actuellement aucun foyer de maladie hémorragique épizootique en Belgique. Les autorités constatent cependant que cette maladie se rapproche des frontières belges. Le vaccin est le seul moyen efficace de la prévenir.

La vaccination s’effectue sur une base volontaire

Le vaccin contre le virus de la maladie hémorragique épizootique deviendra obligatoire en 2025, uniquement pour les bovins.

Compensation financière en cas de coupure prolongée d’internet ou de téléphone

Les personnes confrontées à une panne prolongée du réseau internet ou téléphonique pourront demander une (petite) indemnisation aux opérateurs télécoms à partir du 1er novembre.

L’opérateur devra désormais indemniser les clients concernés par l’interruption de plus de huit heures d’un service public de communications électroniques, comme Internet ou le téléphone. Cette mesure s’applique aussi bien aux services fixes que mobiles. Les utilisateurs de cartes prépayées pourront également recevoir une compensation s’ils en font la demande.

L’indemnisation démarre à un euro après les 16 premières heures de coupure et augmente chaque jour, sauf cas de force majeure de la part de l’opérateur (panne liée à une catastrophe naturelle par exemple). L’opérateur peut également proposer une autre forme de rémunération, comme des services gratuits.

L’indemnisation sera réajustée chaque année en fonction de l’indice des prix à la consommation.

 
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