ANALYSER – Pris au piège de l’impossible réconciliation des histoires des deux pays, le président de la République a amorcé un changement de ton avec Alger.
Emmanuel Macron n’est pas Janus. S’il maîtrise mieux que quiconque l’art du double langage, il n’a pas trouvé le « en même temps » pour tendre la main au Maroc sans tourner le dos à l’Algérie. Alors, quand est venu le temps de parler ouvertement du Sahara occidental cet été, Paris a finalement pris une décision. Après des années d’ambiguïté, la France a reconnu le « souveraineté » de Rabat sur ce territoire disputé avec les délégués d’Alger. Annoncée dans une lettre de l’Elysée fin juillet, la décision a été confirmée mardi lors d’un discours du chef de l’Etat. Le Président de la République a profité de son discours devant le Parlement du Royaume Chérif pour l’officialiser, sous les applaudissements des parlementaires locaux.
Le point culminant d’une visite d’État de trois jours, où Emmanuel Macron a été accueilli avec faste royaliste, honneurs verbaux et enthousiasme populaire. Loin, très loin de ce qu’il avait connu lors de ses précédentes visites à…
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