ces Charentais transforment leur maison en château hanté

Ddès son arrivée dans le jardin, près du cimetière de Gond-Pontouvre, le ton est donné : il faut faire attention à ne pas marcher sur le squelette à moitié enfoui dans le parterre de fleurs et avoir le coeur serré devant un corps enveloppé dans des détritus sacs, allongés sur un banc. Pas de scène de crime dans cette maison de la route de Vars, mais un goût immodéré pour les décorations d’Halloween de la part de ses deux propriétaires, Fanny Poli et Régis Boutin.


Fanny Poli et Régis Boutin : un goût immodéré pour les décorations d’Halloween.

Renaud Joubert

Cela ne s’arrête pas là. Dans le garage sombre transformé en salon gore, des crânes, des toiles d’araignées, des chauves-souris ensorcelées et une hideuse poupée à bascule confèrent à la pièce une ambiance glaçante. « Nous faisons cela depuis 10 ans. Nous avons accumulé les décorations au fil des années et déniché des objets dans les brocantes», concède Fanny Poli, qui assume pour l’occasion le rôle de directrice artistique. Jeudi soir, le couple, qui avoue également faire cela pour faire la fête, a invité ses amis et leurs deux filles pour une sacrée soirée.

Une tombe pour son livret A

Au cœur d’Angoulême, un autre affamé de citrouilles se prépare… depuis août : Baptiste, 37 ans et fonctionnaire, ne compte pas ses heures pour rendre la soirée d’Halloween mémorable pour ses invités. “Cette année, ils seront une quarantaine”, précise-t-il, avant de rassurer : “mais les voisins sont prévenus, il y en a même qui sont venus voir à quoi ressemblaient les décorations.”

« Préparer la soirée entre amis apporte un peu de bonheur. »

La visite vaut en effet le détour : planche ouija pour invoquer les disparus, poupées enfermées dans des cages, araignées gigantesques et crânes effrayants trônent fièrement dans la cave.

Mais ce dernier n’en a pas assez de son « manoir », alors il reprend son jardin, dans lequel on trouve un immense cercueil, « vestige de la fête de l’année dernière », raconte notre hôte, décidément plus encore plus inquiétant. Derrière lui, un cimetière enrichi de quelques tombes assombrit encore davantage le décor.


  • Dans le jardin Baptiste, un cimetière enrichi de quelques tombes.

    Olivier Roubin


  • Baptiste, 37 ans, ne manquerait Halloween pour rien au monde.

    CL

Plein d’humour, Baptiste pousse un pendu qui barre le passage et l’emmène voir son préféré, « celui où repose mon livret A ». Pour lui, Halloween est devenue une tradition dont il espère ne jamais se lasser : « Ce n’est pas forcément un moment amusant pour tout le monde, mais confectionner des costumes et préparer la soirée entre amis apporte toujours un peu de bonheur. »

 
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