Marie Félix était présente jeudi 24 octobre à la librairie Fourmi Rouge, pour rencontrer son public.
« La maladie de Lyme est une maladie insidieuse, qui peut être dramatique si elle n’est pas traitée à temps. Il s’agit d’une infection transmise lors de la piqûre d’une tique infectée par Borrelia (une bactérie).
Le public en est conscient la plupart du temps, mais n’est que partiellement informé. Les patients recherchent des informations, des contacts et du soutien. explique Marie Félix « Lors de mes interventions je parle de mes nombreuses années d’expérience en tant que patiente et de l’enquête que j’ai menée sur les difficultés de trouver un parcours thérapeutique »
Marie est fille de médecin et a grandi dans le milieu de la médecine conventionnelle. Il faisait entièrement confiance au médicament. «Mes parents se sont lancés dans l’exploitation forestière», dit-il. “C’est là que je me suis probablement fait piquer.”
Marie Félix découvre également que le monde de la médecine est divisé en 2 camps sur le thème « J’ai d’abord essayé de sauver ma peau », explique-t-elle. « Pour certains médecins, quatre semaines d’antibiotiques constituent la solution, mais pour moi, cela n’a pas fonctionné. Pendant des années, les médecins ont dit que tout était dans ma tête. Nous recherchions tout et plus encore. Il m’est arrivé de donner des cours à mes élèves alors que je ne pouvais rien entendre ni voir. En fin de compte, ce n’est qu’en 2017 que j’ai reçu un diagnostic officiel de maladie de Lyme.
Marie s’est tournée vers un thérapeute traditionnel basé au Sénégal. Même si c’est un combat impossible à gagner et sans parler de rémission, Marie s’améliore et éprouve un bien-être, elle renaît. Pour raconter son parcours, Marie Félix a pris la plume pour témoigner de ce qu’elle a vécu en tant que malade, mais surtout en tant que patiente, ballottée entre les deux écoles de pensée virulentes qui s’opposent sur la maladie de Lyme.
Un livre qui enquête sur ce dont il témoigne, étonne, courageux et plein d’espoir “Lyme, si les patients savaient, si les médecins pouvaient”.
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