D’un côté, il y a le candidat du Parti socialiste (PS), Hasan Koyuncu, qui a obtenu le plus grand nombre de voix préférentielles, ce qui en ferait le choix logique pour le poste de maire. Cependant, le Mouvement réformateur (MR) n’est pas d’accord avec cette option. La tête de liste libérale, Audrey Henry, avance un argument principal : le caractère controversé du maire sortant. En effet, Hasan Koyuncu a invité au Parlement bruxellois en février dernier un imam qui récitait une sourate du Coran.
Cette affaire avait suscité à l’époque une vive polémique, et elle a déplu au MR, ce qui a compliqué les discussions. Par ailleurs, les deux listes, celle du PS d’un côté et celle du MR-Les Engagés de l’autre, ont obtenu le même nombre de sièges à Schaerbeek, soit dix sièges chacune.
Où en sont les négociations ?
Aujourd’hui, aucune réunion multipartite n’aura lieu. Cependant, aujourd’hui, une personne joue un rôle central dans ces négociations, faisant office de médiateur. Il s’agit de Vincent Vanhalewyn, tête de liste Écolo, parti qui semble indispensable pour former une majorité si le PS et le MR-Les Engagés ne parviennent pas à collaborer. Vincent Vanhalewyn prévoit de rencontrer aujourd’hui les différentes têtes de liste pour engager les discussions.
Interrogé à ce sujet, il a répondu à la question de savoir qui, selon lui, serait le prochain bourgmestre de Schaerbeek. Selon lui, il existe une logique basée sur les résultats des élections. Le Parti socialiste est arrivé en tête et Hasan Koyuncu, tête de liste, a obtenu le plus de voix parmi tous les candidats. Il est donc normal, selon Vanhalewyn, qu’il soit candidat au poste de maire.
“Pour l’instant, il y a une logique qui est le résultat des élections, il y a le Parti Socialiste qui est le premier parti, Hasan Koyuncu, la tête de liste qui obtient le plus de voix de tous les autres candidats, liste toute confuse», reconnaît l’écologiste.
Quant à l’idée qu’Audrey Henry du MR puisse devenir maire, il précise qu’il n’a aucun droit exclusif sur sa personne. “La logique des élections veut qu’à un moment donné, la première tête de liste du premier parti, qui recueille le plus de voix sur l’ensemble de la commune, puisse être légitimement représentée comme maire. explique Vincent Vanhalewyn.
