Temps d’écran, accès à un ophtalmologiste… les enseignements du huitième Observatoire de la vision des enfants

Temps d’écran, accès à un ophtalmologiste… les enseignements du huitième Observatoire de la vision des enfants
Temps d’écran, accès à un ophtalmologiste… les enseignements du huitième Observatoire de la vision des enfants

Temps d’écran, accès à une consultation ophtalmologique… que nous apprend le 8 ?ème édition de l’Observatoire de la Vision de l’Enfant (3-10 ans), réalisée par Ipsos pour Krys Group ?

Ce qu’il faut retenir du 8ème édition de l’Observatoire de la vision des enfants (3 à 10 ans), réalisée par Ipsos* pour le Groupe Krys ? Premier résultat à souligner : Il y a de plus en plus d’enfants ayant des problèmes de vision. 48 % des parents déclarent avoir un enfant atteint d’au moins un trouble de la vision ; c’est 7 points de plus que la vague précédente de 2023. La myopie domine (22 %), suivie de l’astigmatisme (21 %). Un fait assez paradoxal à constater : même si les contrôles de vision des plus petits semblent plus fréquents, les solutions pour freiner la myopie, curieusement, restent encore trop largement méconnues des parents. Autres enseignements de cet Observatoire 2024 : Même si le temps d’écran des enfants a légèrement diminué par rapport à 2023 (2h04 contre 2h18), il reste néanmoins trois à quatre fois supérieur à celui recommandé par les spécialistes. Par ailleurs, l’enquête constate une augmentation du pourcentage d’enfants (68%) qui passent de plus en plus de temps sur leur smartphone, notamment le soir après les repas. Ou 1 ou 2 heures après le dîner. Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont souvent les enfants ayant des problèmes de vision qui passent le plus clair de leur temps devant un ou plusieurs écrans le soir…

Concernant la prise en charge des enfants par les ophtalmologistes, la grande majorité des parents (92%) se déclarent satisfaits. “Si ces données sont stables par rapport à l’année dernière, deux indicateurs de satisfaction sont en hausse, à savoir ceux concernant le niveau d’accompagnement (85%, + 6 points) et le coût du conseil (74%, + 5 points)”, détaillent les auteurs. de l’enquête. Le seul bémol est le temps de prise de rendez-vous, encore jugé trop long : « Plus de la moitié des parents estiment encore qu’obtenir un rendez-vous reste complexe (51 %). » Selon l’étude, le délai pour obtenir un conseil tombe en dessous de trois mois. Il existe cependant des disparités géographiques : « Les difficultés augmentent à mesure que l’on s’éloigne des centres urbains. Même si les délais de soins en milieu rural ont connu une réduction notable, l’écart reste important entre Paris et le reste de la . Estimé à 2,1 mois dans la métropole parisienne, le délai moyen d’attente entre la prise de rendez-vous et la consultation passe à 3,2 mois en milieu rural.précise la synthèse de l’Observatoire. Les disparités deviennent encore plus marquées si l’on considère le critère kilométrique. « La distance moyenne pour se rendre chez l’ophtalmologiste varie deux fois plus entre la capitale et les zones rurales : 17,4 km contre 29,5 km. » Certes, les écarts sont encore marqués, mais ils ont tendance à diminuer puisque l’année dernière ces chiffres étaient respectivement de 20,4 km et 40,5 km. Pour l’ensemble de la France, la distance moyenne pour consulter un spécialiste est de 20,1 km, contre 25,3 km en 2023.

*Étude réalisée par Ipsos du 31 mai au 14 juin 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 parents d’écoliers âgés de 30 à 10 ans.

Pour recevoir le derdernières nouvelles, inscrivez-vous à notre newsletter

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV «Ils nous auront dans le dos», prévient le SPVM
NEXT Le PLF 2025 a été présenté samedi 19 octobre en séance commune des deux chambres du Parlement