Volodymyr Zelensky parle de « combats féroces » sur « une grande partie » de la frontière russe dans la région de Kharkiv

Publié le 12/05/2024 à 15h23

La Russie a indiqué dimanche qu’elle avançait dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, revendiquant la prise de quatre localités supplémentaires proches de la frontière dans le cadre de l’offensive qu’elle a lancée vendredi, poussant des milliers de civils à être évacués.

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“Au total, 4.073 personnes ont été évacuées”, a écrit dimanche sur les réseaux sociaux le gouverneur de la région ukrainienne, Oleg Synegubov, un jour après que les forces russes ont revendiqué la prise de cinq villages de la région.

Le ministère russe de la Défense avait ensuite fait état à la mi-journée de la prise de quatre localités supplémentaires très proches de la frontière – Gatishche, Krasnoye, Morokhovets et Oleïnikovo – dans cette région qui abrite la deuxième ville d’Ukraine.

M. Synegubov a déclaré que dimanche, un homme de 63 ans avait été tué par des tirs d’artillerie dans le village de Glyboke et qu’un homme de 38 ans avait été blessé à Vovchansk, une ville frontalière qui comptait environ 3 000 habitants avant l’offensive de progrès.

L’AFP a pu constater dimanche des personnes évacuées près de Vovchansk, pour la plupart âgées et désorientées.

Le commandant en chef des forces ukrainiennes Oleksandr Syrsky a assuré de son côté que « les tentatives de percer nos défenses ont été stoppées ». Mais il a reconnu que la situation dans la région de Kharkiv s’était « considérablement détériorée » et restait « compliquée ». Les forces ukrainiennes « font tout ce qu’elles peuvent pour maintenir leurs lignes de défense et infliger des dégâts à l’ennemi », a-t-il déclaré.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré, dans un discours samedi soir, que des contre-attaques ukrainiennes étaient en cours dans cette zone frontalière, d’où les troupes russes avaient été repoussées il y a près de deux ans.