Athènes veut « une solution européenne » après l’accord sur les migrants entre la Croatie et l’Albanie

Athènes veut « une solution européenne » après l’accord sur les migrants entre la Croatie et l’Albanie
Athènes veut « une solution européenne » après l’accord sur les migrants entre la Croatie et l’Albanie

La Grèce veut donner la priorité « une solution européenne » voiture « Les accords bilatéraux ne mèneront nulle part »a assuré mercredi le ministre grec de la Migration et de l’Asile, après l’arrivée en Albanie des premiers migrants arrêtés dans les eaux italiennes. « Les propositions au niveau des accords bilatéraux ne mèneront nulle part. Personne ne peut résoudre le problème seul.a assuré Nikos Panagiotopoulos sur la chaîne de télévision privée Skaï, ajoutant : “c’est pourquoi le Premier ministre (Kyriakos Mitsotakis) parlera aussi (…) d’une solution européenne” sur la politique migratoire lors du sommet européen de jeudi et vendredi.

« Je l’ai également dit lors de la réunion interministérielle tenue la semaine dernière à Luxembourg : une solution européenne à un problème européen »a ajouté le ministre du gouvernement conservateur de M. Mitsotakis. « Pour remettre les choses dans leur contexte, cette structure est destinée à accueillir moins de 1 000 personnes »» a également martelé M. Panagiotopoulos. “Ce n’est donc pas un grand projet quand on parle de centaines de milliers (de migrants entrant dans l’Union européenne) au total”selon lui.

Un peu moins d’un an après la signature d’un accord controversé entre Rome et Tirana, les premiers migrants arrêtés dans les eaux italiennes sont arrivés mercredi en Albanie, une externalisation de la demande d’asile jamais vue en Europe. La Grèce, en première ligne face aux arrivées de migrants en raison de sa longue frontière terrestre et maritime avec la Turquie, ne cesse de répéter que seule une solution au niveau des 27 États membres de l’UE peut être envisagée.

Athènes avait critiqué le mois dernier la décision de l’Allemagne de généraliser pendant six mois les contrôles de police à ses frontières. Le Premier ministre grec estimait alors que « l’abolition unilatérale de Schengen » n’était pas la solution La Grèce est réticente à accueillir de nouveaux demandeurs d’asile après avoir connu une augmentation du nombre de migrants au cours de la dernière décennie.


Monde

 
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