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Des étudiants bloquent l’entrée de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de , le 2 mai 2024, lors d’une manifestation de solidarité pro-palestinienne. SAMEER AL-DOUMY / AFP

L’Institut d’études politiques de Lille a été fermé jeudi 2 mai et l’accès à l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille a été bloqué en raison d’une mobilisation en soutien au peuple palestinien.

Après avoir fermé l’établissement pour la matinée, la direction de Sciences Po Lille a annoncé jeudi midi étendre cette décision à toute la journée, après une “tentative de blocage” par les étudiants « en partie extérieur » à Science Po, indique la direction dans un communiqué. Les examens prévus sont donc reportés, apprend-on de même Source.

Les étudiants qui s’étaient mobilisés dès l’aube pour ce blocage se sont ensuite rendus à l’ESJ voisin, dont ils ont bloqué l’accès en scandant : « Enfants de , enfants de Palestine, c’est l’humanité qui est assassinée ! » “Plus d’éthique sur nos plateaux”, « Plus de 100 journalistes morts à Gaza »pouvait-on lire sur des pancartes placées devant l’établissement, alors qu’une cinquantaine de manifestants se tenaient devant les portes verrouillées par des chaînes.

« Il n’y a aucune intrusion à l’intérieur de l’école, aucune casse à l’extérieur »a expliqué à l’Agence -Presse (AFP) le directeur de l’ESJ, Pierre Savary, rappelant que ce type d’action est «très rare à l’ESJ». Les cours sont annulés pour toute la journée.

Parmi les revendications des étudiants, l’annulation d’un master commun à Sciences Po Lille avec l’Université de Tel Aviv. « Notre conseil d’administration s’est clairement prononcé contre le boycott des universités israéliennes »» a déclaré la direction de Science Po, tout en estimant « légitime que notre communauté puisse exprimer sa solidarité avec les populations victimes de la guerre ». Une réunion est prévue vendredi pour réfléchir « les actions à mener au sein de l’école et en lien avec nos partenaires ».

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Une poignée d’étudiants réclamant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont également bloqué jeudi l’accès à un site universitaire de Saint-Etienne, où la police était déjà intervenue mardi, a constaté un correspondant de l’AFP. Leur évacuation par la police s’est déroulée vers 11 heures sans heurts, a indiqué à l’AFP la présidence de l’Université Jean-Monnet, qui en avait fait la demande.

Dès le début de la matinée, comme lundi matin, une quinzaine d’étudiants avaient entassé des poubelles devant les entrées du bâtiment de l’université Jean-Monnet, qui abrite le département d’études politiques et territoriales, branche de l’IEP de . , et l’École d’économie de Saint-Etienne.

Assurer le « maintien de l’ordre »

Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu depuis la semaine dernière sur les sites de Sciences Po et dans les universités françaises, entraînant dans certains cas l’intervention des forces de l’ordre, faisant écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis. . La police est intervenue notamment à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé jeudi aux présidents d’université de s’assurer « préserver l’ordre » public, en utilisant « la pleine étendue des pouvoirs » à leur disposition, dans un contexte de mobilisations en soutien à Gaza sur les campus.

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« Je vous demande d’utiliser dans toute la mesure des pouvoirs qui vous sont conférés par le code de l’éducation »notamment en termes de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours à la police, a-t-elle précisé lors d’une intervention à distance auprès des présidents d’université, transmise par le ministère à l’AFP.

« Les présidents sont responsables du maintien de l’ordre sur le terrain universitaire. Et la police ne peut entrer qu’à la demande de l’autorité universitaire.», a expliqué le ministre aux responsables des campus français (74 universités publiques en France). Le ministre leur a également rappelé qu’ils peuvent également prononcer un « interdiction temporaire d’accès à l’établissement » contre un élève qui en menace un autre.

Mmoi Retailleau leur a également demandé de ” garantir “« pluralité d’expressions » au sein des universités et » pour renforcer [leurs] des dispositifs pour permettre à tous les débats d’avoir lieu dans vos établissements, dans le respect de la loi bien sûr, mais aussi des personnes et des idées ».

Alors que les étudiants mobilisés pour la cause palestinienne à Sciences Po Paris s’interrogent sur la « partenariats scolaires avec des universités et des organisations soutenant l’État d’Israël »le ministre a affirmé qu’il était « il n’est pas question pour les universités de prendre une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Moyen-Orient ».

La direction de Sciences Po Paris a de son côté organisé jeudi matin un débat interne sur la situation au Moyen-Orient en réponse à la mobilisation la semaine dernière d’étudiants, militants et sympathisants du comité Palestine de l’établissement.

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Le Monde avec l’AFP

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