Il y a 15 000 ans, les hommes se nourrissaient principalement de plantes

Il y a 15 000 ans, les hommes se nourrissaient principalement de plantes
Descriptive text here

La Grotte des Pigeons à Taforalt (Nord Est du Maroc). Crédit : DR

L’étude des restes osseux humains découverts dans le cadre des recherches archéologiques menées dans la grotte des Pigeons à Tafoughalt (Nord-Est du Maroc), a permis de démontrer qu’il y a 15 000 ans, les groupes humains de cette région étaient capables d’adopter une alimentation basée essentiellement sur sur l’exploitation des ressources végétales 8.000 ans avant l’apparition de l’agriculture, à l’ère dite néolithique, apprend-on dans un communiqué.

Cette nouvelle étude, appuyée par l’analyse des isotopes stables des squelettes découverts dans la grotte des Pigeons à Tafoughalt, a été publiée ce lundi par la revue Écologie de la nature et évolution. Elle démontre ainsi que les groupes humains ont adopté une alimentation basée principalement sur les plantes et non sur la viande, avant l’apparition de l’agriculture.

Ce régime alimentaire particulier « remet en question l’idée dominante d’une forte dépendance aux protéines animales parmi les groupes humains depuis le Paléolithique des milliers d’années avant l’apparition de l’agriculture. Une telle conclusion confirme les résultats déjà obtenus sur ce site, indiquant ainsi la présence d’un mode de vie « sédentaire » parmi les plus anciens au monde.nous indiquons.

Le passage de la chasse et de la cueillette à l’agriculture constitue « l’une des révolutions alimentaires les plus importantes de l’histoire de l’humanité. Pourtant, en raison de la rareté des restes humains bien conservés provenant des sites du Pléistocène, nos connaissances sont limitées sur les pratiques alimentaires des groupes humains « pré-agricoles ».montre la Source.

A noter que ces recherches archéologiques sont menées depuis des années par des équipes de l’Institut National d’Archéologie et des Sciences du Patrimoine (INSAP, Maroc) dépendant du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, de la faculté des sciences d’Oujda (Laboratoire 2GPMH), de la Université d’Oxford et Musée d’Histoire Naturelle de Londres (Angleterre).

Cette étude a été menée par un doctorant lauréat de l’Institut National d’Archéologie et des Sciences du Patrimoine (INSAP, Maroc) et des chercheurs de l’INSAP du groupe de recherche « Origine et évolution des cultures deHomo sapiens au Maroc », de l’UMR 5563, du CNRS de Toulouse (), de l’Institut Max Planck (Allemagne), de l’Université de Bordeaux (France), de l’Université de Kent (Angleterre), du Collège de France et le centre de recherche archéologique de Monrepos (Allemagne).

©️ Copyright Pulse Media. droits réservés.
Reproduction et diffusion interdites (photocopies, intranet, web, messagerie, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Guillaume Meurice se dit toujours « banni des airs » dans l’attente d’une éventuelle sanction
NEXT voici la liste complète de Didier Deschamps