le coaching de masse punit « le manque d’engagement » – .

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Du coup, on s'est demandé dans les tribunes d'Ernest-Wallon si on ne pouvait pas apercevoir Rassie Erasmus dans les tribunes. C'est que, à l'image du sélectionneur sud-africain avec son “équipe de bombes” en 2023, et notamment lors du Mondial remporté par ses troupes, Ronan O'Gara a fait rentrer tous ses remplaçants d'un coup devant juste après la pause du choc remporté par Toulouse (35-27) ce dimanche.

Avec des joueurs du calibre de Will Skelton, Pierre Bourgarit, Paul Boudehent, Ultan Dillane, sans oublier les jeunes très prometteurs Aleksandre Kuntelia et Louis Keziah Penverne, l'impact a été immédiat, avec 10 points inscrits en moins de vingt minutes. C'était l'objectif. Car si le pack initial était plutôt mobile et joueur et son remplaçant du type très solide, le staff n'avait a priori pas prévu de faire entrer ce dernier dès la 41e minute de jeu. S'il l'a fait, c'était pour sortir son équipe d'une certaine léthargie dans le combat.

Réunions à prévoir

« Quand ils sont revenus en seconde période, ils ont apporté une intensité totalement différente », a déclaré Thomas Ramos, de Toulouse. « Je pense que nous allons passer quelques rencontres à regarder [le début de match]grommelle le capitaine rochelais Grégory Alldritt. Il y a d’abord un manque d’engagement sur tous les accrochages, j’ai beaucoup de respect pour Toulouse mais je trouve qu’ils gagnent leurs duels trop facilement. Ensuite, sur les choses faciles, comme sortir de notre camp, on complique un peu les choses. »

« Quand on fait bien les choses et que chacun fait son travail, quand personne ne s’oublie, on peut être dominant. »

« Quand on fait bien les choses et que chacun fait son travail, que personne ne s’oublie, on arrive quand même à être dominant devant. Malheureusement, ce n’est pas assez souvent, tacle encore le Gersois. Ce qui était prévu, c’était d’avoir un gros banc avec 6 attaquants pour apporter de l’impact. Ils ont fait leur travail, ils nous ont vraiment fait du bien. Cela apporte de la confiance quand ils entrent, car ce sont de grands joueurs mais, franchement, on a de la qualité sur le terrain en première mi-temps, là n’est pas la question. Il ne s’agit pas de dire que ceux qui sont sur le banc sont meilleurs, mais on s’est un peu secoués à la mi-temps, donc l’engagement a changé… »

En effet, en première période, ce sont les attaquants haut-garonnais qui ont imposé le tempo. Loin de la dernière demi-finale entre les deux équipes, qui avait vu des Maritimes supérieurs en conquête, notamment sur les ballons portés. « Mais qui a dit que nos points forts n’étaient pas la mêlée, la touche ? On a un gros pack d’attaquants, tout simplement », s’agace Ramos quand on évoque le fait que la situation était différente.

Les Toulousains sont en colère

« Quand on pique les gars, forcément ils ont envie de répondre. Après avoir entendu dire qu'ils n'étaient pas assez forts devant, je peux vous dire que quand on passe devant eux dans le vestiaire, on n'a pas envie de les sortir du buffet, lance-t-il en réponse notamment aux critiques formulées par l'ancien talonneur Vincent Moscato dans son émission de radio. Je pense que notre pack, peu importe qui est sur le terrain, mérite un peu plus de respect, et ils l'ont prouvé ce soir. »

« Ce n’est certainement jamais agréable d’entendre des choses comme ça, mais en tout cas, on savait que si on voulait gagner, il fallait un gros challenge devant. On s’est montré à la hauteur, même si on a encaissé un essai après un ballon porté, on a réussi à bien les contenir, souligne François Cross. Je ne vais pas dire qu’on avait une revanche à prendre devant sur la qualité de notre jeu depuis la demi-finale, mais c’est sûr qu’on avait envie de montrer un meilleur visage. Ce soir (dimanche), on a montré une conquête plus satisfaisante. »

La Rochelle aussi donc, en seconde période, même si la fin de match a été plus compliquée. « Il fallait une réaction. C’est arrivé mais on est frustrés car on a répété toute la semaine qu’il fallait jouer quatre-vingts minutes, ça n’a pas été le cas, regrette Sébastien Boboul. Mais même quand on repasse devant (25-27 à la 57e, NDLR), on est à nouveau sous pression à domicile sans parvenir à sortir, et ils marquent quasiment à chaque fois. Quand on a réussi à prendre de la vitesse, avec des dégagements rapides, on a vu qu’on était capable de faire de bonnes choses. Mais ce n’est pas suffisant pour espérer gagner ici. » Les axes de travail ne manquent pas mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle, alors qu’il reste 24 matches de Top 14 pour progresser.

 
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