le point sur la campagne très offensive de Ganshoren – .

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Un homme politique « travailleur » mais « à l’ancienne » ! Qui est vraiment Jean-Paul Van Laethem, le successeur de Pierre Kompany à Ganshoren ?

En une décennie, la mairie de la commune aux oies a changé quatre fois de mains. Après une douzaine d’années de socialisme sous Michèle Carthé, Ganshoren est devenue libérale. Hervé Gillard (MR) a arraché l’écharpe à la faveur d’un retournement d’accord surréaliste et décrié. Mais l’aventure s’est terminée dramatiquement en 2017 avec le décès du maire. C’est ensuite Robert Genard (MR) qui a repris les rênes jusqu’aux élections de 2018. Un scrutin qui a consacré la liste ProGanshoren menée par Pierre Kompany (Les Engagés). Il y a été désigné maire… pour trois ans seulement. Conformément à un accord préélectoral, Jean-Paul Van Laethem a repris la mairie à mi-mandat.

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C'est dans ce climat d'instabilité que se déroule la campagne de Ganshorene. Une campagne particulièrement offensive entre les deux principales composantes de la majorité : Les Engagés et le MR. Dans la commune d'Oie, la « love story azuréenne » ne décolle pas. Les deux partis, autrefois en bons termes, se livrent désormais une guerre publique pour la mairie.

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Une entente entre Engagés-PS-Défi

Depuis des mois, la discorde couvait au sein du collège des échevins. Vidéos du MR sur l'insécurité jugées irritantes par Les Engagés, gestion du CPAS vue comme un gâchis par les libéraux… Telle une boule de neige sur une pente, l'animosité grandissait au fil des semaines.

Jusqu'à l'annonce officielle du divorce : fin mai, Jean-Paul Van Laethem rend publique la guerre, jusque-là cachée, cantonnée dans la salle du collège des échevins. Juste avant le scrutin de juin, un accord préélectoral est annoncé pour la prochaine mandature avec Les Engagés, Défi… et le PS, alors dans l'opposition. De quoi barrer la route au MR et à l'ambitieux échevin Stéphane Obeid (MR).

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Il faut dire que la liste centriste s'est affaiblie par rapport à 2018, avec le départ de Pierre Kompany. Fraîchement élu député fédéral, l'ancien bourgmestre a rejoint Anderlecht, où il pousse la liste. Une perte nette pour l'équipe de Jean-Paul Van Laethem, qui a néanmoins réussi à convaincre l'échevine MR Sabrina Baraka de changer de camp.

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Percée de l'IRM en juin

Face à cette lutte entre les leaders Engagés-MR, les autres partis se retrouvent relégués au rang de spectateurs. Défi et le PS ont scellé leur sort pour Jean-Paul Van Laethem et restent, pour l'instant, dans son ombre. La liste Ecolo-Groen, conduite par Marie Fontaine et poussée par Elke Van den Brandt, se retrouve seule.

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En juin dernier, comme ailleurs à Bruxelles, les Verts ont perdu des plumes à Ganshoren. En revanche, le MR a fait une nette percée, avec près de 29% et donc le premier parti. En deuxième position de ce scrutin régional, le PS avec 22,17%. Vient ensuite le PTB avec 20,55%. Le parti d'extrême gauche ne présentera toutefois pas de liste. Une aubaine pour le PS, et pour Jean-Paul Van Laethem, dont le coup de poker pré-électoral dépend, outre de ses performances, des résultats de ses deux partenaires.

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Dans cette campagne à couteaux tirés et aux fortes rivalités personnelles, une chose semble acquise : l'actuelle alliance Engagés-MR ne devrait pas survivre au scrutin. Dès la nuit du 13 octobre, une autre équipe devrait donc prendre les rênes de l'hôtel de ville le long de l'avenue Charles-Quint.

La maison CPAS de Ganshoren est définitivement ce que l'on peut appeler «un dossier pourri”En état de délabrement avancé, l'immeuble de l'avenue de la Réforme nécessite d'urgence une rénovation. Au risque de perdre son homologation. Depuis plus d'une décennie, le dossier traîne dans les tiroirs, laissant la situation se dégrader et la facture s'alourdir.« Rien n’a été fait depuis 15 ans », dénonce la présidente du CPAS, Chantal De Saeger (LE).

Le collège échevinal a finalement décidé de rénover le bâtiment. L'agrément n'est donc plus menacé. Pour libérer une aile, les services sociaux du CPAS ont déménagé avenue Charles-Quint.La rénovation de l'aile est presque terminée“, se réjouit Chantal De Saeger. Mais tout le monde ne sourit pas.

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Au MR, on dénonce les factures explosives qui pèsent sur le budget municipal. Trop d’argent gaspillé, manque de réformes structurelles, etc. Les libéraux n’acceptent pas de payer le prix et de ne pas pouvoir baisser les impôts à cause des lourdes pertes financières liées au logement, qu’ils attribuent à une mauvaise gestion.Le MR prône une maison privée. Il oublie le rôle public d’une municipalité. Cela me révolte », dénonce pour sa part le président.

 
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