Le Liban, « au bord du gouffre », ne doit pas devenir un nouveau Gaza

Le Liban, « au bord du gouffre », ne doit pas devenir un nouveau Gaza
Le Liban, « au bord du gouffre », ne doit pas devenir un nouveau Gaza
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Keystone-SDA

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24 septembre 2024 – 18h44

(Keystone-ATS) « Le Liban est au bord du gouffre », a averti mardi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, alors qu’Israël a mené de nouvelles attaques contre des cibles du Hezbollah au lendemain d’une journée particulièrement meurtrière.

« Nous devrions tous être alarmés par cette escalade », a-t-il déclaré aux dirigeants mondiaux réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies.

« Le Liban ne doit pas devenir un nouveau Gaza », a exhorté Antonio Guterres, décrivant la situation dans la bande de Gaza comme « un cauchemar permanent qui menace toute la région ».

« Rien ne peut justifier les actions du Hamas le 7 octobre. Je l’ai déjà dit. Mais rien ne peut justifier une punition collective infligée au peuple palestinien », a ajouté le Portugais, sous les applaudissements de l’assemblée générale.

« La communauté internationale doit se mobiliser pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », a poursuivi M. Guterres.

« Un niveau d’impunité indéfendable »

Le secrétaire général de l’ONU a également dénoncé les « violences horribles » au Soudan, la guerre « au cœur de l’Europe » en Ukraine, et d’autres conflits ailleurs dans le monde comme dans la Corne de l’Afrique.

« Le niveau d’impunité dans le monde est politiquement indéfendable et moralement intolérable. Certains se permettent de bafouer le droit international humanitaire », a dénoncé Antonio Guterres.

« L’inégalité entre les sexes perdure »

Pour le secrétaire général de l’ONU, “les inégalités croissantes sont un autre facteur d’instabilité” et “malgré des années de beaux discours, l’inégalité entre les sexes perdure”. “Moins de 10% des orateurs au débat général (de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU) sont des femmes”, a-t-il regretté.

M. Guterres a également noté que l’Afrique « n’a toujours pas de siège permanent » au Conseil de sécurité de l’ONU et qu’un « changement est nécessaire ». A cet égard, le Pacte pour l’avenir adopté dimanche en amont de l’Assemblée générale de l’ONU ouvre la voie à une réforme du Conseil de sécurité.

L’architecture financière mondiale issue des accords de Bretton Woods, qui datent de 80 ans, n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui et doit être réformée, a également soutenu le Portugais.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a ensuite ouvert le débat général. Le président américain Joe Biden doit s’adresser à l’Assemblée générale pour la dernière fois de son mandat.

 
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