la ligne rouge du ministre démissionnaire Roland Lescure

la ligne rouge du ministre démissionnaire Roland Lescure
la
      ligne
      rouge
      du
      ministre
      démissionnaire
      Roland
      Lescure
-

Le ministre démissionnaire de l'Industrie, Roland Lescure, a déclaré à Libération qu'il ne souhaitait pas poursuivre l'aventure au sein du futur gouvernement de Michel Barnier. Tout en soulignant « l'équation politique qui accompagne sa nomination », il a prévenu : « s'il faut aller piocher dans le programme du RN, ce sera sans moi. »

Dans le gouvernement démissionnaire, certains souhaiteraient rester aux commandes sous la houlette du nouveau Premier ministre Michel Barnier (LR). D'autres non. C'est le cas de Roland Lescure qui l'a fait savoir dans une interview à Libération, mise en ligne ce dimanche 8 septembre.

Le ministre démissionnaire de l'Industrie n'est pas franchement enthousiaste à l'idée de la nomination de Michel Barnier. « Ce n'est pas une question de personne », assure-t-il, déplorant toutefois que ce dernier ait mené une campagne « à droite » lors de la primaire LR en 2021.

« Les solutions RN ne peuvent pas faire partie de l’équation »

« Mais l'essentiel est ailleurs : c'est l'équation politique qui accompagne sa nomination », précise le député représentant les Français d'Amérique du Nord, par ailleurs élu vice-président de l'Assemblée en juillet.

Et pour cause : Michel Barnier est « sous surveillance » du RN, pour reprendre les mots de Marine Le Pen. Autrement dit, son gouvernement ne pourra pas tenir si l'extrême droite décide, comme la gauche, de le censurer.

Face à la tentation de satisfaire le RN sur certaines mesures pour ne pas être renversé, Roland Lescure prévient : « les solutions du Rassemblement national ne peuvent pas faire partie de l’équation. S’il faut piocher dans le programme du RN, ce sera sans moi. »

Le macroniste énumère ses lignes rouges. « Quand j'entends Michel Barnier parler, lors de la primaire LR en 2021, d'un 'moratoire' sur l'immigration ou de la suppression de l'AME, je réponds : préservons l'immigration économique, préservons l'AME », déclare-t-il.

Une interview qui résume bien le dilemme politique auquel est confronté le nouveau Premier ministre : s'assurer que l'extrême droite ne le censure pas, tout en recueillant l'appui de l'ancienne majorité.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV TCLGreen et TCLArt à l'IFA 2024 – Mon blog
NEXT La Bourse de Paris devrait légèrement progresser à l'ouverture – Mon Blog