Souvent menacé d’interdiction aux États-Unis, en Europe et dans le monde, TikTok fait de plus en plus débat. Les Marocains, préoccupés par les contenus rencontrés par les jeunes, continuent de critiquer l’application, réclamant son interdiction au Maroc. Plutôt que de l’interdire, les experts recommandent une réglementation plus stricte ; une utilisation bien définie et encadrée est fortement souhaitée.
Dans une perspective de bienveillance, notamment envers la jeune population marocaine, des voix s’élèvent contre cette application chinoise qui compte désormais plus de 12,5 millions d’utilisateurs marocains âgés de 18 ans et plus, selon ByteDance. La commission de l’éducation à la Chambre des représentants a déposé, en début d’année, un projet de loi visant à interdire TikTok au Maroc, citant des contenus « nocif ” pour les jeunes. De même, interrogeant le gouvernement sur cette question, la députée du Parti Authenticité et Modernité, Hanane Atarguine, a demandé quelles mesures seraient prises pour protéger les mineurs des effets » nocif » de cette application au contenu « médiocre et portant atteinte à la dignité des Marocains « .
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Faut-il interdire TikTok au Maroc ? Cette question soulève des considérations importantes concernant l’impact de cette plateforme de médias sociaux. Nabil Dakhch, membre du groupe Haraki à la Chambre des représentants, a interrogé le ministre de la Culture et de la Jeunesse sur l’usage généralisé de TikTok et ses impacts. En effet, cette popularité croissante a incité de nombreux pays à envisager différentes approches, tant pour réglementer légalement la plateforme que pour interdire totalement son utilisation afin de préserver la santé mentale et intellectuelle des enfants, des adolescents et des jeunes citoyens.
Cependant, plutôt que de supprimer TikTok, certains recommandent d’établir des règles claires avec des normes de conduite bien définies pour garantir une utilisation responsable de la plateforme. Les débats autour de TikTok persistent, appelant à une meilleure sensibilisation à un usage responsable des réseaux sociaux et des écrans, tandis que des mesures sont envisagées pour encadrer l’application et ainsi limiter les risques pour la santé publique et la cohésion sociale. Le débat reste ouvert concernant l’avenir de TikTok au Maroc, entre liberté d’expression et protection des utilisateurs.
