Clément Ducol, de Debussy à la bande originale du film « Emilia Pérez » de Jacques Audiard

Publié le 21 septembre 2024 à 14h57

Notre première rencontre a été marquée par Pierrot LunaireL’académie de musique contemporaine Opus 21, en référence à l’œuvre de Schoenberg, prend ses quartiers d’été dans la chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. C’est en 2007 et Clément Ducol vient de quitter le CNSMD de Lyon (Conservatoire national supérieur de musique et de danse), prix de percussion et d’orchestration en poche, et s’apprête à entamer une tournée avec la chanteuse Camille. Dix-sept ans plus tard, dans un bar non loin de République, à Paris, il raconte cette rencontre qui a rétrospectivement changé sa vie : « C’est par l’intermédiaire du chorégraphe Thomas Guerry que j’ai auditionné pour Camille, qui recherchait à l’époque des percussionnistes et des danseurs. »

À l’automne 2008, il se lance dans une grande tournée, direction l’Australie. Au pays des kangourous, leurs cœurs bondissent. En parallèle d’une histoire d’amour, une grande collaboration artistique s’écrit. « Quand Camille et moi nous sommes rencontrés, ce qui m’a fasciné, c’est qu’elle était complètement autodidacte, alors que j’étais bourré de théorie musicale. Avec ses idées, elle m’a obligé à explorer d’autres domaines, à expérimenter. » L’album Il te voit enregistreront leur première complicité musicale. Clément Ducol signe les arrangements.

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