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Donné favori, Guillaume Toucoullet rate le cadre – Libération

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Après avoir battu le record paralympique en qualifications, l’archer français a chuté en 8e de finale de l’arc classique open, ce mercredi 4 août. Il tentera de corriger le tir jeudi dans l’épreuve par équipes mixtes.

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Derrière le grandiose pas de tir de l’esplanade des Invalides où se déroulent les épreuves de para-archerie, se cache l’intimité des cibles d’entraînement. C’est là, sans public et loin de l’agitation des autres sites de compétition, que Guillaume Toucoullet a enchaîné le dix au centre de la cible pour battre le record paralympique, jeudi 29 août, lors des qualifications de sa catégorie, arc classique open. La confidentialité du moment n’a pas déplu au leader des Bleus qui, derrière son physique imposant, est plutôt discret et humble de nature.

Il a fallu que le speaker annonce sa grande réussite pour qu’il y croie. Pour le Basque, qui aura bientôt 40 ans, c’était « une grande surprise », Même si le résultat est 13 points en dessous de son propre record du monde (652 pour 665 en 2022). Et il est habitué aux gros résultats : actuel numéro 2 mondial en para-tir à l’arc, vice-champion du monde et d’Europe ces deux dernières années et plusieurs fois champion de France.

Les lois sévères d’Éole

Mais voilà, après la déception des Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021, où il était arrivé favori et s’était fait surprendre dès son entrée en compétition malgré son statut de favori, il n’a pas osé viser trop haut à Paris. « Si je progresse, si je bats mes records, ça me suffit. Peu importe ce qui se passe derrière moi. » il a dit à Libération à quelques jours de la compétition. Mauvais feeling ou excès de modestie ? Le scénario du jour ferait plutôt pencher pour la première option. Devant des tribunes clairsemées, Guillaume Toucoullet a finalement subi le même sort qu’à Tokyo. Le numéro deux mondial a été éliminé d’entrée par l’outsider colombien Hector Julio Raminez (6-4).

Sa technique de tir, debout avec la bouche, n’a pas porté ses fruits. Paralysé du bras gauche suite à un accident de voiture, Toucoullet tient l’arc tendu avec son bras droit et utilise une petite languette de cuir fixée à la corde pour libérer la flèche. Un geste particulièrement exigeant pour le cou et les vertèbres cervicales, mais aussi pour les dents. Ce mercredi, ce ne sont pas ses dents mais les conditions météo qui lui ont fait du mal. « Je n’ai pas de bloc arrière, juste un peu de vent [sa bête noire, ndlr]pour que je puisse bouger et que ce soit fini, Toucoullet s’est expliqué avant la compétition. Pour mieux comprendre son geste, il tire jusqu’à 500 flèches par jour. Mais aux Invalides, mercredi, il a subi les dures lois d’Eole.

Le match avait mal commencé, il avait laissé filer les deux premières manches au profit du Colombien, plus précis. Mais le Basque avait prévenu lors des qualifications, il fonctionne en mode « diesel ». Alors on y a cru un instant. Une flèche dans le 8 a fini par éteindre ses espoirs. « Je suis déçu, cette dernière flèche, je ne comprends pas pourquoi elle va si loin…a déclaré Toucoullet en quittant la ligne de tir. Je perds encore sur un 9-9-8, comme à Tokyo, même si je ne suis plus le même homme.

Par la porte arrière

Le Français est arrivé avec un autre statut chez lui. Son charisme, avec sa barbe fournie, sa casquette à l’envers et son bras droit entièrement tatoué, avait attiré tous les regards lors des tirs au but de classement. Notamment ceux des journalistes japonais qui lui demandaient s’il avait des tatouages ​​japonais. « Plutôt des symboles celtiques », répondit-il. On peut facilement donner à ce fan de métal un petit look viking. Mais l’apparence ne fait pas le moine.

Toucoullet est venu au tir à l’arc par la petite porte, lors d’un forum associatif à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), en 2017. Ce qui l’a attiré en premier : le «défi» qui représentait le tir avec la bouche. Jusque-là, ce passionné de sport pratiquait des disciplines explosives, comme la pelote basque et l’aviron en équipe de France. Un navire qu’il a quitté après s’être qualifié puis exclu des Jeux paralympiques de Rio en 2016. « Venant de l’aviron, je pensais que le tir à l’arc n’était pas un sport. J’étais un imbécile, il reconnaît. « Placer les flèches au milieu de la cible est assez exaltant. »

Trois mois seulement après ses débuts, il était déjà sur le podium des championnats de France (3e) et tapait dans l’œil de la fédération. Son entraîneur, Vincent Hybois, avec qui il peaufine son geste au quotidien, a souligné son côté «hyperperfectionniste», ce qui l’a conduit très rapidement au plus haut niveau. « Je me suis battu jusqu’au bout, même dans le vent » ruminait-il mercredi. Après six jours de compétition, le tir à l’arc français n’a toujours pas de médaille, mais le Basque n’est pas du genre à se lamenter trop longtemps. Il espère corriger le tir jeudi, lors de l’épreuve par équipes mixtes, aux côtés d’Aziza Benhami.

 
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